. Devises royales . bles friandes. Suffit en cettematière de mettre en parade les loua-bles qualitez de ce quon veut prendrepour devife, & en tout cet oyfeau eftrecomandable pour lexcellente bontéde foneftomac,qui peut tourner en bonfuc & aliment, ce qui à dautres feroit demauvaife digeftion0 Les fafcheux & dif-ficiles affaires tant dedans que dehors,les remuëmens des efpris hagars & def-fians,les ialoufies &Timultez*entre pa-reils , & autres tels poyfons dEltat : toutcela fe difTipe par la prudente & fageconduitte dvne foigneufe mère , quietoufant les petis maux dés leur naidan-ce, va de bonn


. Devises royales . bles friandes. Suffit en cettematière de mettre en parade les loua-bles qualitez de ce quon veut prendrepour devife, & en tout cet oyfeau eftrecomandable pour lexcellente bontéde foneftomac,qui peut tourner en bonfuc & aliment, ce qui à dautres feroit demauvaife digeftion0 Les fafcheux & dif-ficiles affaires tant dedans que dehors,les remuëmens des efpris hagars & def-fians,les ialoufies &Timultez*entre pa-reils , & autres tels poyfons dEltat : toutcela fe difTipe par la prudente & fageconduitte dvne foigneufe mère , quietoufant les petis maux dés leur naidan-ce, va de bonne heure au devant desgrans avant quils aviennent, Que (iparlesfecrettes notesdOrus Egyptiennesferpens lignifient les Roys & Empe-reurs* Doit on pas interpréter ôc efperergue par ces ferpens que dévore notre? ROYALES. z^ Cicognc, ceïbnt autant de potentats &de fins ou robuftes ennemis qui en fe-ront deconfîs, sils ne recherchent & tie jnent notre paix & alliance*. J$m ma vnie âfoy, emporte mes amours* QVïla terreplufiot s ouvre menghu*titfant,gueplujlot Iuppiterlepere envoyé ivn éclatée fondre wfqtiwx Om*ires, %4 DEVISES Ombrespkines deffroy>de nuis tri fies &fow~ bresyPudeur honefte^AVAnt que i enfreigne tes loixCeluy a qui premier iefm iointe vnefoixL<demportémon cœur,& mA dernière famé.Mes Amours drfes osgifentfous même hmem Cefte ferme refolution de la DidonVirgilienne : eft vne devife bien fceanteà vne veufve & fage Royne. Car bienque le Poète ou pour imiter les Amoursde Iafbn ôc Medée dans le quatrièmedApollonius, ou en faveur defesRo-mains ave voulu garder vne dent de laità fon ennemie la nation Carthageoife,<5cfe foit efforcé par vne feinte poétiquedonner vne atteinte à la bonne renom-mée de cette invincible chafteté : Si eft-cequeles menfonges nont point de du-rée, & fes Hiftoriens tefmoignent queles vaiffeaux dEnee ne mouillèrent ia-maisf ancre aux havres de Lybie(y aian


Size: 1393px × 1793px
Photo credit: © Reading Room 2020 / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1600, bookdecade1620, bookiddevise, booksubjectemblems