. Premier livre d'Amadis de Gaule; . fauorifées, & mieux gardées quellesnont efté: caries mefehans qui font couitumiers deleur faire iniure,lcs trouuis par les champs, fçachansquelles onc pour leurs protecteurs & defenfeurs telzCheualiers que vous elles, ne les oferont ét,ma Dame diíl le Roy,voitre requefte eftraifonnable, Se croy que nul y contredira. Et de faiccefteditfüítenregiftré & gardé depuis comme loyinuiolable. Comme durant cefte grande er ioyeufeaffemblêe, yint en cour ync Damoyfelle yeftue de dual,rcquc-> rir au roy Lifuart ayde, contre quelque tort qui luy auoit cf
. Premier livre d'Amadis de Gaule; . fauorifées, & mieux gardées quellesnont efté: caries mefehans qui font couitumiers deleur faire iniure,lcs trouuis par les champs, fçachansquelles onc pour leurs protecteurs & defenfeurs telzCheualiers que vous elles, ne les oferont ét,ma Dame diíl le Roy,voitre requefte eftraifonnable, Se croy que nul y contredira. Et de faiccefteditfüítenregiftré & gardé depuis comme loyinuiolable. Comme durant cefte grande er ioyeufeaffemblêe, yint en cour ync Damoyfelle yeftue de dual,rcquc-> rir au roy Lifuart ayde, contre quelque tort qui luy auoit cftéfait* Chapitre XXXIIII. IN ces entrefaites eftant û grandcompas;nie exépte (ce fembloit) de touteinfortune,ou ennuy, ne penfant quaieux cXesbatz, y furuintvneDamoyfeile veftuë en deuil,!aquelle fe viniiecter à genoux deuât le Roy,luy di^fant: Sire, vn chacun a ioye fînon moy triite, qui aytant de douIeur£^oVénuy,que la mort me feroittref-a^reablectoutesfoL^Sirejsil vous plaifoitpredre coin pafsicr*. DAMADIS DE GAVLE* CXÇVIIf, pafsion de moy, ie pourrois ayfémentrecouurer ce cîifant ploroit il amèrement,cjue leRoy ea eu: grand pitié,Se luyrefpôdit: En bon^foy,ma Damoyfeile, ie ferois trefayfe de vous releuer decefte trilteifermais dites moy, qui la vous caufe? Sire,dift elle,mo père Se vn mien oncle font detenuz pri-fonniers es priions dVne Dame, qui a fait grand fer-ment de ne les deliurer iufques à ce quilz luy ayencbaillé deux aufsi honsCheualiers corne eftoit vn queilz ont a quelle caufe loccirent ilzfreipodicle Roy. Pource dift elle,quil fe vantoic que luy feulles combatroit,£e tant eitoic fuperbe quil leur ofa di-re quil les de faitfe trouuás vn iour en-femble,ce Cheualier more les vint tellement repren-dre de mon père Simon oncle ne pou-uansendurerfes iniures,eurentcobat cnfemble,ii af-pre,que le Cheualier y fut occis en la prefence dVneDame nommée Galdenderlaquellc (a ce quelle dit)ia
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