. La doctrine des moeurs : qui represente en cent tableaux la différence des passions, et enseigne la manière de parvenir à la sagesse universelle . LXTLICATION de la huitièmeFigure. Ce n*cft ny la faveur des Rois ;Ky \ti fuffrages populaires ,Qui peuvent foûmettte à nos LoixKos fiers & mertels Vertu feule a ce pouvoir :£llc fait quun efclavc eft libre dans (ks chaînes,Qu^un juftc mal-heureux rie au milieu des gcfnes ,£t que meûnes la mort ne le peut émouvoir. 1E N que vous ayez > ouaflez de complaifance ,ou alTez de difcretion ,pour forcer les fentimensque vous donne la Na-
. La doctrine des moeurs : qui represente en cent tableaux la différence des passions, et enseigne la manière de parvenir à la sagesse universelle . LXTLICATION de la huitièmeFigure. Ce n*cft ny la faveur des Rois ;Ky \ti fuffrages populaires ,Qui peuvent foûmettte à nos LoixKos fiers & mertels Vertu feule a ce pouvoir :£llc fait quun efclavc eft libre dans (ks chaînes,Qu^un juftc mal-heureux rie au milieu des gcfnes ,£t que meûnes la mort ne le peut émouvoir. 1E N que vous ayez > ouaflez de complaifance ,ou alTez de difcretion ,pour forcer les fentimensque vous donne la Na-ture corrompue , je lesvoy toutefois qui paroifïènt malgrévous (ùr voftre vifage, & qui me deman-dent quel efl: le prix , & quelle eft lafplendeur cfe la Couronne que les Scien-ces & la Vertu promettent à leois Ado-. iTL LA DOCTRINE ratcnrs. Il eft jufte que je leur fàtisfalïè,& quaprès vous avoir déjà dit plufieursfois que Tamour des Lettres eft unremède fouverain pour les maladies derAmCjje vous montre la façon dont cemerveilleux Baume doit être appliquéfur nos différentes blelfures. Vous avezvu au Tableau précèdent comme lePhilofophe a foulé aux pieds ces vainesimages de Gloire , que le Monde a pourTobjet de fes plus ferieufes le voyez maintenant donnant laLoy aux antres Tyrans de lAme, &:régnant avec empire fur les pafîîons &fur la Fortune. Quil fait beau voir lesôrnemens qui parent fon côté les Palmiers luy prefententautant de Couronnes quils ont de bran-:ches ; Et de lautre , de vieux Chênesinébranlables luy font comme autantdimages vivantes de fa conftance &: defa fermeté. Ce neft pas que fes enne-mis foient abfolument vaincus , quoyqu*il les tienne dans les fers. La For-tune , toujours rebelle & toujours au-dacieufe , ent
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