. Traité d'anatomie humaine : anatomie descriptive, histologie, développement. l. Comme Font établi depuislongtemps les frères YVeber, ils glissent sur leurs glènes au fur et à mesure que seffectue lemouvement de roulement. Ces deux mouvements, glissement et roulement, sont simultanés, etil est à noter que les condyles glissent bien plus quils ne roulent. Le mouvement de glissement des condyles a sa raison dêtre dans la disproportion qui existeentre la surface ,qui est relativement très longue, et la glène iibiale qui est beaucoupplus courte. Du reste, il est mis en évidence par, l
. Traité d'anatomie humaine : anatomie descriptive, histologie, développement. l. Comme Font établi depuislongtemps les frères YVeber, ils glissent sur leurs glènes au fur et à mesure que seffectue lemouvement de roulement. Ces deux mouvements, glissement et roulement, sont simultanés, etil est à noter que les condyles glissent bien plus quils ne roulent. Le mouvement de glissement des condyles a sa raison dêtre dans la disproportion qui existeentre la surface ,qui est relativement très longue, et la glène iibiale qui est beaucoupplus courte. Du reste, il est mis en évidence par, lexpérience suivante des frères WEBER(fig. 460).Ouvrons un genou en extension et marquons deux points a (sur le fémur) et b (sur le tibia), parlequel les deux os entrent en contact. Ceci fait, fléchissons le fémur sur le tibia : nous cons-tatons alors (trait rouge de la fig. 460) que le point de contact des surfaces articulaires a reculéen b et, dautre part, que le point fémoral a est remonté en a. Or si nous mesurons la distance ARTICULATION DU GENOU 577. qui sépare b de b et celle qui sépare a de «, nous obtenons des chiffres qui sont bien diffé le condyle sétait contenté de rouler comme le lait la roue dun chariot sur le plan horizontalqui la supporte, les deux distances, seraientexactement égales et, si elles sont inégales,cest que le condyle, tout en roulant, a glissédarrière en avant sur la surface tibiale. Au total, dans la flexion de la cuisse sur lajambe immobile, les condyles roulent davanten arrière, en même temps quils glissentdarrière en avant, sur les cavités glénoïdesdu tibia. De même dans lextension de lacuisse sur la jambe, les condyles, se mouvanten sens inverse, roulent darrière en avanten même temps quils glissent davant enarrière. Les mouvements de flexion et dextensionsont très étendus : le chemin parcouru par lajambe, en passant de lextension à la flexion,varie, suivant les cas, de 130 à 160°. « Lam-pli
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