. Bruxelles à travers les âges . de nouveauxmotifs de querelles et des griefs inédits, que lon parvint sans trop de peine à ytrouver matière à discussion politique. M. Rogier ayant, au banquet offert auxministres étrangers, porté un toast à M. Odilon Barrot, qui était là, comme ancienprésident de la Chambre des députés, et M. Barrot ayant répondu en buvant à la« fraternité des deux peuples », certains journaux taxèrent M. Rogier dinconvenance (ij Cest un fait que nous nous bornons à constater. Nous nentrons point dans la discussion des questions politiques quifurent soulevées alors. CHAPITRE
. Bruxelles à travers les âges . de nouveauxmotifs de querelles et des griefs inédits, que lon parvint sans trop de peine à ytrouver matière à discussion politique. M. Rogier ayant, au banquet offert auxministres étrangers, porté un toast à M. Odilon Barrot, qui était là, comme ancienprésident de la Chambre des députés, et M. Barrot ayant répondu en buvant à la« fraternité des deux peuples », certains journaux taxèrent M. Rogier dinconvenance (ij Cest un fait que nous nous bornons à constater. Nous nentrons point dans la discussion des questions politiques quifurent soulevées alors. CHAPITRE III. 363 pour avoir fait léloge dun député radical français et provoqué une sorte de manifes-tation qui nétait point de mise dans une cérémonie officielle. Les institutions quon y célébra, ces institutions de monarchie constitutionnelle etparlementaire que lon se vantait de voir communes à la Belgique et à la France,devaient, dans les deux pays, avoir un sort différent. Tandis quen Belgique elles. Respect a la ésentation allégorique des paroles prononcées par M. Delfosse, le Ier mars 1848 :La liberté pour faire le tour du monde ne doit plus paner par la éduction de la lithographie de Stroobant, daprès Meganck. allaient saffermir au sol et y pousser profondément leurs racines, la France, aucontraire, devait, deux ans plus tard, assister à leur effondrement dans le tapagedune émeute absurde. Lalarme fut vive à Bruxelles quand on y apprit les événements du 24 février eut peur— et cet effroi sexplique — de la contagion révolutionnaire qui semblait,avec la rapidité foudroyante dun fléau, sabattre sur toute lEurope. Mais les mécon-tents étaient rares en Belgique; les revendications populaires nauraient point eudobjet, et les déclamations sonores qui flattent loreille des Parisiens et les fontdociles à tous les entraînements nont jamais été fort applaudies chez nous. Lécho de la révolut
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