Les trois siecles de notre littérature : ou, Tableau de l'esprit de nos écrivains, depuis Francois I, jusqu'en 1772: par ordre alphabétique .. . » & lhonnêteté ; ces Ecrivains qui veu-» lent être plaifants aux dépens de ce quil»y a de plus facré & déplus refpedable ,?) qui veulent être crus, en dépit du juge-» ment & de la raifon, qui veulent être»eflimés, malgré la juilice &le bon goût;» ces Ecrivains enfin que le délire encenfe ,» & qui , noircis par la fumée de lencens» même quils ont reçu , font mis enfuite» au rebut , comme ces faufîès Divinités * Tallemi fhilofophique de Vefprit de M. de
Les trois siecles de notre littérature : ou, Tableau de l'esprit de nos écrivains, depuis Francois I, jusqu'en 1772: par ordre alphabétique .. . » & lhonnêteté ; ces Ecrivains qui veu-» lent être plaifants aux dépens de ce quil»y a de plus facré & déplus refpedable ,?) qui veulent être crus, en dépit du juge-» ment & de la raifon, qui veulent être»eflimés, malgré la juilice &le bon goût;» ces Ecrivains enfin que le délire encenfe ,» & qui , noircis par la fumée de lencens» même quils ont reçu , font mis enfuite» au rebut , comme ces faufîès Divinités * Tallemi fhilofophique de Vefprit de M. de Voltaire, fourfervr de fuhs d fis Ouvrages ù de Mémoires à VHijloin difa Vit. Littéraires. 139^» que la fuperftition la plus gro/Tiere ne)>peut adorer quun moment «. GUYSy[Jean-Baptii7e] de lAcadémiede Caen , né à Marfeille. Son Drame en Vers libres àAhailard &dHéloife , nefi: point fait pour être re-préfenté ; fa Tragédie de Térée, en cinqades, ne la jamais été ; mais on remar- S lue dans ces deux Pièces une verfificationacile & quelquefois pleine de *4ô S r E c I E s H. I. Jh[ ABERT ,[i^r^;2co/^J né àlfToii^dim en Berri, Poète qui vivait fous Fran-çois I & fous Henri II Après Marot , il^n celui de tous fes Contemporains quiait réimi plus de grâce <! dénergie dansits Ouvrages , qui font en très-prandnombre , & quon ne lit plus. Les Litté-rateurs qui ne fe laiffent point aller autorrent & de la mode <Sc du bel-efprit vtrouveront à^s morceaux qui, pour la for-ce & limagination , font infiniment fupé-rieurs à ces prétendus morceaux choifedans nos anciens Poètes, qui figurent dansle Mercure. Ceil fiir-tout dans l^s Epitresqu Hubert a le mieux réuffi. II en a dhif-toriques, de badines , de phiîofophiques^^^àdQ ce dernier genre quefl celle qui!aarefTe au Comte de Nevers, dont le buteft de prouver quil ny a point de vé^ntable noble/Te fans vertu, Non pas vertu, de laquelle eH vêtuLhomme arroga
Size: 1542px × 1619px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No
Keywords: ., bookauthoradamsjohn17351826formerownerbrl, bookauthorjohnadamsl
