Traité des torticolis spasmodiques, spasmes, tics, rythmies du cou, torticolis mental, etc. . de deux doigts de la main gauchesur la joue gauche, le malade peut tenir sa tête tranquille (fig. 95) ; deux doigtsappuyés sur locciput produisent le même eflet; mais aussitôt quil enlèvela main, le mouvement recommence de nouveau. Le sterno-mastoïdien,auquel la contraction est à peu près limitée, est notablement hypertrophié.Le trapèze est tout à fait tranquille. Les muscles du côté gauche du cou ontdes proportions normales. Lexcitabilité faradique du sterno-cléido-mas-toïdien droit est sensiblement


Traité des torticolis spasmodiques, spasmes, tics, rythmies du cou, torticolis mental, etc. . de deux doigts de la main gauchesur la joue gauche, le malade peut tenir sa tête tranquille (fig. 95) ; deux doigtsappuyés sur locciput produisent le même eflet; mais aussitôt quil enlèvela main, le mouvement recommence de nouveau. Le sterno-mastoïdien,auquel la contraction est à peu près limitée, est notablement hypertrophié.Le trapèze est tout à fait tranquille. Les muscles du côté gauche du cou ontdes proportions normales. Lexcitabilité faradique du sterno-cléido-mas-toïdien droit est sensiblement égale à celle du gauche. De légers courantsfaradiques provoquent une secousse nette des deux côtés. LES TORTICOLIS D HABITUDE ET LE TORTICOLIS MENTAL 741 Lhydrothérapie, lélectricité, la gymnastique nont été suivies daucunrésultat. Quelques mois plus tard, le sterno-cléido-mastoïdien, notablementhypertrophié, fait un relief de trois traveis de doigt sous la peau. Les mou-vements persistent. Steyerthal propose lopération, mais elle est refusée parle FiG. 90. OBSERVATION 320 (1904). — Steyerthal et Solger (1). Charles , inspecteur de propriétés, frère du [)récédent,né le 22 mai 1868,a toujours été bien portant jus(juau moment où ont apparu des tiraillementsparticuliers et involontaires du cou. En janvier et février 1902, il a eu lin-rtuenza; et cest au mois davril delà même année quil a remarqué que latète, peu à peu, avait commencé à présenter des mouvements de tiraillementvers un côté; le fait se produisit dabord dans la lecture, de sorte quil devaitlire de travers. 11 na pas songé un instant que son affection pouvait êtrela même que celle de sa mère et de son fière, et il sen remis à sa des-tinée. L^n médecin consulté a émis lopinion quil sagissait dune maladiede la moelle épinière et a conseillé de ne rien faire. Le malade nest gênéen rien danslexercice de sa profession; il dirige parfai


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