De la philosophie corpusculaire, ou, Des connoissances et des procédés magnétiques chez les divers peuples . plufîeurs»3 de fes conduits : de là rcngourdiffement.« Le fang épaiilî fournit peu defprits ani-ïî maux ; leurs conduits safFaiflent dans le»3 cerveau : les nerfs dépourvus defprits fc15 relâchent ; de là Tinaftion, le défaut de13 connoiiTance &: de mouvement. Mais les3i vibrations des airs que Ion joue, agitent33 le fang & le refte des efprits animaux qui33 fe multiplient bientôt par lagitation duî» fmg. Agités &: multipliés, ils coulent33 dans les fibres &: les nerfs ; les fibres 6c l
De la philosophie corpusculaire, ou, Des connoissances et des procédés magnétiques chez les divers peuples . plufîeurs»3 de fes conduits : de là rcngourdiffement.« Le fang épaiilî fournit peu defprits ani-ïî maux ; leurs conduits safFaiflent dans le»3 cerveau : les nerfs dépourvus defprits fc15 relâchent ; de là Tinaftion, le défaut de13 connoiiTance &: de mouvement. Mais les3i vibrations des airs que Ion joue, agitent33 le fang & le refte des efprits animaux qui33 fe multiplient bientôt par lagitation duî» fmg. Agités &: multipliés, ils coulent33 dans les fibres &: les nerfs ; les fibres 6c les33 nerfs, mis à TunifTon des cordes fonores,33 reçoivent leurs vibrations, fe raccourcif-33 fent, sallongent fucceflîvcment \ doù33 vient le mouvement fucccillf des doigts, K4 lyi De la Philosophie 53 des bras, des jambes, de la danfe. La-53 gitation de la daxife fait fuer. Le venin,53 atténué àc agité, sexhale peu-a-peu par33 la tranfpiration ; le fang reprend fa flui-33 dite, fon cours ordinaire; le malade fesj fent foulage, & retrouve enfin la faute ».. coKruscuLAiRr. lyj • . ? CHAPITRE XXVI. Procédés du Magnédfmc, J^A direction de raiguillc aimantée, fatendance vers les deux pôles, firent penferaux Médecins anciens, &: fur-tout à Para-celce, que riiomme devoit avoir fes pôles,& fadiredion. et Le Médecin, dit ce Chy- Paragran^ ^ • Tract, a. 3> mifte, qui ne fait pas sorienter dans le^ petit monde (lhomme) qui ne connoît^3 pas les pôles, ne mérite pas dêtre Mé-ï) decin >3. Lorfque lanatomie, pour faci-liter fes démonftrations, eut divifé le tronchumain en trois parties_, la tête, la poitrine& la région épigaftrique, les Chymiftes dutemps en firent trois petits mondes, quiavoient chacun leur axe &: leurs pôles. Cefyftêmc devint fur-tout un dogme de Van-helmont, qui admit enfuitc une vie parti-culière &: un efprit vital dans chaque partiedu corps. Leftomac , le foie, la rate , lecœur, furent confidérés par lui
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