. La galerie des oiseaux . sobscur-cit, alors les plantes se dessèchent, les animaux fuient et lhomme languit;des maladies contagieuses se développent; elles sétendent et frappent deterreur lesprit humain. Au milieu de laridité et de la contagion, fléaux de tous temps redouta-bles aux Égyptiens, ceux-ci sétant aperçus quune terre rendue fécondeet salubre par des eaux douces était incontinent habitée par lIbis, de sorteque la présence de lune indiquait toujours celle de lautre (autant que sices deux choses fussent inséparables), leur crurent une existence simul-tanée, et supposèrent entre elles


. La galerie des oiseaux . sobscur-cit, alors les plantes se dessèchent, les animaux fuient et lhomme languit;des maladies contagieuses se développent; elles sétendent et frappent deterreur lesprit humain. Au milieu de laridité et de la contagion, fléaux de tous temps redouta-bles aux Égyptiens, ceux-ci sétant aperçus quune terre rendue fécondeet salubre par des eaux douces était incontinent habitée par lIbis, de sorteque la présence de lune indiquait toujours celle de lautre (autant que sices deux choses fussent inséparables), leur crurent une existence simul-tanée, et supposèrent entre elles des rapports surnaturels et secrets. Cetteidée se liant intimement au phénomène général duquel dépendait leurconservation, aux épanchemens périodiques du fleuve, fut le premier mol ifde leur vénération pour lIbis, et devint le fondement de tous les hom-mages qui constituèrent ensuite le culte de cet oiseau de passage. Plus quaucun des animaux connus dans ces contrées, lIbis fut lobjet vV PI V4-6. *â de C;; V a ////s*/ cuwt-ftJ Qj-VXJô C Wttlopt P.ûtU&U* <// excv . L,/A,-.,/,- GXotU IBIS. 123 des attentions religieuses des Egyptiens; Mercure, disaient-ils, avait pris saforme pour venir les instruire et pour se dérober à la fureur de Typhon,lorsque les Dieux se sauvèrent métamorphosés en animaux. Quelques-unsprétendaient que lorsquil retirait la tête et le cou dans son plumage, ilressemblait au cœur humain; dautres avançaient quil représentait la lunedont il semblait imiter les phases par le blanc et le noir de son plumage,tandis que lÉpervier était le symbole du soleil. Sur tous les monumenson le retrouve sous mille aspects différens, mais souvent général, dans tout ce qui touche aux croyances des hommes, à leursuperstition, comme il est fort difficile de parvenir à la vérité, il est plussage de présenter les explications que lon donne comme des conjecturesraisonnables que comme des réalités.


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