Histoire de la vie politique et privée de Louis-Philippe . es reliées entre elles par de<brandies de retranchement. Des ouvrages, où lon reconnaissait kmain de quelque renégat français, se développaient sur la crêtejusquau col. Chaque arête contournée par la route était une forti-fication presrfue imprenable, et dominait létroit chemin que devaitsuivre la colonne dattaque. Tout ce que lémir avait de troupesrégulières étaient réunies sur ce point; les bataillons de Medeah, deMilianah, de Mascara et de Sebaou étaient là, réunis aux Kabylesde toutes les tribus des provinces dAlger et de Titter
Histoire de la vie politique et privée de Louis-Philippe . es reliées entre elles par de<brandies de retranchement. Des ouvrages, où lon reconnaissait kmain de quelque renégat français, se développaient sur la crêtejusquau col. Chaque arête contournée par la route était une forti-fication presrfue imprenable, et dominait létroit chemin que devaitsuivre la colonne dattaque. Tout ce que lémir avait de troupesrégulières étaient réunies sur ce point; les bataillons de Medeah, deMilianah, de Mascara et de Sebaou étaient là, réunis aux Kabylesde toutes les tribus des provinces dAlger et de Tittery. De son côté, le général Vallée avait fait de grands préparatifs. Uncor|)s expéditionnaire de dix mille hommes avait été réuni, et dansses rangs, simples officiers généraux, nayant sur leurs collègues quele droit de les devancer au leu, étaient les ducs dOrié.mset dAu-male. Le 2o avril, le corps expéditionnaire prit position sur la Chiffa deColeah. Le 27 il traversait la ChitVa, et sur les bords de lOued-Yer, ?rî-n^. gâilA©! ISS JfQSffli 11 fim LOUIS-PHILIPPE 161 il débutait par un engagement sérieux avec la cavalerie du kalilalide Milianah. On connaît les détails de cette merveilleuse expédition, qui rap-pelle les batailles de Masséna au milieu des nuages. Dans lAtlascomme dans les AJpes, le pied du soldat français alla chercher desescarpements oij lon eût cru que le chamois seul pouvait combattait entre le ciel et laliime; le blessé était mort, le mortétait broyé. Le maréchal avait fait tous les honneurs au duc dOrléans, il lavaitchargé denlever la position. Elle fut enlevée par le 23° et le 48% Pendant ce temps on avait lair de se préparer à une guerre eu-ropéenne. Lattitude des souverains était tellement agressive que lahonte nous commandait des apparences de préparatifs. Mais lKu-rope ne connaissait que trop bien notre manque de ressources. Nosarsenaux étaient vides, notre cavalerie démontée, quatre
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