Sermons du pere Bourdaloue, de la Compagnie de Jesus, pour le Caresme . s heureux dans cette vie ; ils font riches,puiiTans , élevés Je prétends moi que ce neft pointtout cela qui fait le bonheur de lhomme : car nevoyons-nous pas tous les jours des hommes contensfans tout cela , & àes hommes malheureux avec toutcela ? Mais ils paffent pour heureux dans lopiniondu monde. Ce qui fait le malheur ou le bonheur , ceneft pas lopinion & lidée dautrui j mais notre pro-pre idée , notre propre opinion, notre propre fenti-ment. Mais ils difent quils ont la paix. Ils le difent,jen conviens ; mais tandis q
Sermons du pere Bourdaloue, de la Compagnie de Jesus, pour le Caresme . s heureux dans cette vie ; ils font riches,puiiTans , élevés Je prétends moi que ce neft pointtout cela qui fait le bonheur de lhomme : car nevoyons-nous pas tous les jours des hommes contensfans tout cela , & àes hommes malheureux avec toutcela ? Mais ils paffent pour heureux dans lopiniondu monde. Ce qui fait le malheur ou le bonheur , ceneft pas lopinion & lidée dautrui j mais notre pro-pre idée , notre propre opinion, notre propre fenti-ment. Mais ils difent quils ont la paix. Ils le difent,jen conviens ; mais tandis quils le diient de bou-che , leur cœur les dément, p. 451. 457. 2. Il eft comme impolTible de navoir pas la paix»^uand on eft fournis a Dieu. Paix inébranlable ducôté de Dieu, paix inébranlable du coté du pro-chain^ des Sewiont,thain, paix inébranlable de notre part même, p^457- 4^1 Voilà le bienheureux état des Juftcs. Tel futlétat dun faint Paul, & de tant de iMartyrs. Telcft celui de tant de Chrétiens fidèles à la loi. É^i. 4^^. Carme Tom. Il/, F R IVILEGE DU ROY, 10UIS, PAR LA GRACE DE DIEU,_^y Roy de France et de Navarre : A nosamcs ôc féaux Confeillers, les Gens tenant nosCours de Parlement, Maîtres des Requêtes ordi-naires de notre Hôtel, Grand Confeil, Prévôtde Paris , Baillifs , Senechaux , leurs Lieutc-nans Civils ôc autres nos Juiticiers quil appar-tiendra j S A LU T. Le Perc ^^>^* de la Compa-gnie de Jefus nous ayant fait eypofer quil de-fîroit donner au Public, VAvent & le Carêmedu P. Bourdaloue de la même Compagnie , silNous plaifoit lui accorder nos Lettres de Pri-vilège fur ce necefTaires : Nous .avons permis& permettons par ces PreTentes audit Pcre *^***de faire imprimer ledit Livre , en telle for-jïie, marge , caradere, ôc autant de fois quebon lui femblera, & de les faire vendre, &: de-biter par tout notre Royaume, pendant le temsde quinze annees confécutives , à compter dujour de la date des PreTentes. Paifons déf
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