. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 1897 TERRAINS DE TRANSPORT DU BASSIN DE LA HAUTE-MOSELLE 423 II. Le diluvium de la Haute Moselle n'est PAS un produit glaciaire. Examinons maintenant le diluvium. Comme nous l'avons vu il est composé de blocs volumineux, arrondis ou anguleux, et d'amas de galets roulés. Il est facile de montrer toutd'abord que cesderniers, dont le gisement est en général distinct de celui des amas de blocs, ne peuvent être attribués à l'intervention des glaciers. Si l'on peut à la rigueur admettre qu'un glacier façonne dans son thalweg quelques
. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 1897 TERRAINS DE TRANSPORT DU BASSIN DE LA HAUTE-MOSELLE 423 II. Le diluvium de la Haute Moselle n'est PAS un produit glaciaire. Examinons maintenant le diluvium. Comme nous l'avons vu il est composé de blocs volumineux, arrondis ou anguleux, et d'amas de galets roulés. Il est facile de montrer toutd'abord que cesderniers, dont le gisement est en général distinct de celui des amas de blocs, ne peuvent être attribués à l'intervention des glaciers. Si l'on peut à la rigueur admettre qu'un glacier façonne dans son thalweg quelques rares galets roulés, cette supposition est absolu- ment inadmissible pour les parties élevées des glaciers. L'impossi- bilité est surtout évidente dans les Vosges, où les galets roulés se trouvent placés à proximité des points culminants, sur des cols étroits qui dominent le thalv\^eg de 300 à 400"^ (La Mousse, Girmont, Beluet, Croix-de-la-Sure), et ne sont eux-mêmes dominés que par des hauteurs plus élevées de 60 à 80"i au plus. Au moment où le glacier atteignait ces cols, il ne pouvait donc être dominé à l'amont que par quelques rares pitons isolés et il est absolument impossible de concevoir comment dans ces conditions il aurait pu se procurer les débris de toutes grosseurs qu'il a charriés sur ces cols, et surtout imprimer à un grand nombre d'entre eux des formes qui supposent nécessairement l'intervention des eaux Fiff. 13. Coupe du signal de Laino à la Moselle, montrant la position du diluvium de la Demoiselle. L'impossibilité du charriage par la glace n'est pas moins évidente aux cols de la Demoiselle (540 à 5651^) et des Mongins (540°"), bien que leur altitude soit plus faible. Il suffit de jeter les yeux sur la coupe de la fig. 13, pour comprendre qu'il est inadmissible que les. Please note that these images are extracted from scanned page ima
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