. Histoire de l'Académie royale des inscriptions et belles lettres, depuis son establissement jusqu'à présent : Avec les Mémoires de littérature tirez des registres de cette Académie depuis son renouvellement jusqu'en 1710. ment les uns des autres& par leur nature & par la manière dont ils font traiiés. Il a fu,par un mélange heureux de laraifon & de limagination, fournirà toutes les facultés de lame les alimens qui leur font propres ;il la remplit dun fentiment de plaifir moins vif, à la vérité ,mais plus durable que celui que procure la leélure de lIliade :lun eft une efpèce divreffe, lautre
. Histoire de l'Académie royale des inscriptions et belles lettres, depuis son establissement jusqu'à présent : Avec les Mémoires de littérature tirez des registres de cette Académie depuis son renouvellement jusqu'en 1710. ment les uns des autres& par leur nature & par la manière dont ils font traiiés. Il a fu,par un mélange heureux de laraifon & de limagination, fournirà toutes les facultés de lame les alimens qui leur font propres ;il la remplit dun fentiment de plaifir moins vif, à la vérité ,mais plus durable que celui que procure la leélure de lIliade :lun eft une efpèce divreffe, lautre une rêverie délicieufedans laquelle lame sélance à la pourfuite de la vérité, lacontemple dans tout fon éclat, 8c sunit étroitement à elle pour,ne plus sen féparer. Au refle, ajoute M. labbé Garnier, en terminant fonMémoire, on ne doit pas sétonner que Platon loit moins lu& généralement moins goûté quHomère : le poëte dï à laportée de prefque tous les efprits , & ne demande que des kns& une certaine dofe dimagination prompte à senflammer ;le philofophe exige du jugement, de la pénétration & undegré dapplication dont tous les hommes ne font DES Inscriptions et Belles-Lettres. ij MÉMOIRE SUR LES PRIÈRES DES PAÏENS. D ANS tous les temps, tous les peuplespolices ont reconnu lexiftence dun Etre fuprtme , auteur Je tout bien , de qui dépendent lhomme Se lunivers entier. Decette nt-s les cuites divers quon lui a rendus fous dittcrensnoms, & dont la prière a toujours fait une partie efîëntielle. Siquelques fedes particulières, comme celle des Cyrcnaïques,ont ofé avancer quelle étoit inutile, leurs principes ont étérejetès avec une efpèce dhorreur, & toutes \çs Nations fefont conitamment accordées à regarder la prière comme uninoyen puiffant dappaifer la Divinité & de fe la rendrefavorable. M. de Burigny perfuadé quun recueil des différentesprières que les Païens adre(îoient aux Dieux, pour
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