Mémoires . inférieu-re , le féjour du pus procura la carie de cette por-tion de los maxillaire qui fait la partie inférieure delorbite. Le pus couloit dans le nnus & fortoit parle nez. M. Saint-Yves ayant reconnu par la fondecette communication , & craignant les effets de lapréfence du pus dans cette cavité, doù il ne pouvoirlortir quavec peine , fit arracher une des dentsmolaires & procura , par louverture de lalvéole ,lécoulement du pus dans la bouche. Il injecta lefinus , & par ce traitement la fiftule fut guérie aubout de deux mois. Dès quil nétoit qucflion que dune contre-ou-verture , ell
Mémoires . inférieu-re , le féjour du pus procura la carie de cette por-tion de los maxillaire qui fait la partie inférieure delorbite. Le pus couloit dans le nnus & fortoit parle nez. M. Saint-Yves ayant reconnu par la fondecette communication , & craignant les effets de lapréfence du pus dans cette cavité, doù il ne pouvoirlortir quavec peine , fit arracher une des dentsmolaires & procura , par louverture de lalvéole ,lécoulement du pus dans la bouche. Il injecta lefinus , & par ce traitement la fiftule fut guérie aubout de deux mois. Dès quil nétoit qucflion que dune contre-ou-verture , elle pouvoit lé faire par la perforationdu finus au-defiùs de larcade alvéolaire , lans faire lefacrificc dune dent laine. On a pratiqué cette opé-ration par une méthode quon doit i M. Lamorier,célèbre Chirurgien de Montpellier & AfLbcié delAcadémie. (a) Maladies des Yeux , Cliap. IIÏ, pag. 80. éAn. de Paris, 1711. J/./,i ,/.? /.L- r/n llm. If. ..v /////. / ,/•/ DU SINUS MAXILLAIRE. ^^I Dans un Mémoire quil lui a envoyé en 1743 , il méthodeétablie pour louverture du finus maxillaire, un lieu ^î^oposéed eledion , & un lieu de nécclFité. Ce dernier eft rier,indiqué par une fiftule , ou par une carie en quel-?^uendroic de los maxillaire. Il détermine le lieudéleâion au-deffous dune éminence que lon fencaifément , lorlquayant ferme les mâchoires , onporte le doigt aufli haut quil eft pofîible fous lalevre fupéricure. Cette éminence * fert a la jondionde los maxillaire avec los de la pommette , pré-cifément au - delTus de la troifieme dent molaire fu- Périeure ; elle répond à la partie qui forme, ce queon pourroit appeller la pointe du finus ; quelquesAnatomiftes donnent à cette éminence le nom da-pophyfe malaire. Le malade étant préparé par les remèdes conve-nables , il faut le mettre dans un fauteuil , éleverfa tête autant quil eft poffible, & la tenir fixe. Onfait fermer les mâchoires pour re
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