. Gazette des beaux-arts . t envahie par les artistes étrangers. Sans contester lingéniositédes peintres et des sculpteurs anglais, il est certain quils sont dominésalors et éclairés par des maîtres arrivés de lItalie ou des , dans les arts de lornement, et particulièrement dans lorfè-vrerie, ne pas attribuer un rôle capital aux praticiens venus du dehors?John of Antwerpe est un Flamand, Farnando est visiblement un Espa-gnol, Derick, dont le nom appartient à une famille de Harlem au xv» etau xvi siècle, a bien lair dêtre un Hollandais. Nous en dirions volon-tiers autant dun maî
. Gazette des beaux-arts . t envahie par les artistes étrangers. Sans contester lingéniositédes peintres et des sculpteurs anglais, il est certain quils sont dominésalors et éclairés par des maîtres arrivés de lItalie ou des , dans les arts de lornement, et particulièrement dans lorfè-vrerie, ne pas attribuer un rôle capital aux praticiens venus du dehors?John of Antwerpe est un Flamand, Farnando est visiblement un Espa-gnol, Derick, dont le nom appartient à une famille de Harlem au xv» etau xvi siècle, a bien lair dêtre un Hollandais. Nous en dirions volon-tiers autant dun maître qui paraît avoir eu de limportance. PeterPeterson. A la fin du xvi siècle, on a fait beaucoup dorfèvrerie à là que travaillait Peterson. 11 reste de lui une œuvre sans date,qui, par le caractère, se place entre 1590 et 1600. Cest une coupe ou 1. En 1S12, un orfèvre de Harlem, Dirck Diricsz, vend une maison située dansKerkstraet (Van der Willigen, 1870, p. 46). r-. ^C «iiJ»-!^^^ /. NOTES SUR LORFEVRERIE ANGLAISE. 315 une grande tasse dargent doré quon a vue à lExposition de 1867 et quiporte, avec les armoiries de la ville de Norwich, la curieuse inscription :The most liereof is clone by Peler Peierson. La plus grande partie dutravail aurait donc été exécutée par Peterson, qui paraît avoir été unartiste dun talent assez viril. La tradition veut quil habitât était-il pas venu dun peu plus loin, ne retourna-t-il pas plus tard enHollande? On ne sait. Je remarque toutefois quil y avait à Harlemen 1606 un orfèvre qui faisait partie de la garde civique et qui sappelaitPieter Pietersz. Pietersz, cest-à-dire « fils de Pierre », nest-ce pas lamême chose que Peterson? Quoi quil en soit, la coupe qui porte ce der-nier nom, la grande aiguière de la corporation de Norwich, celle quiappartient à la reine, démontrent quaux approches de 1600, lorfèvrerieanglaise nest plus celle dont Holbein inspirait les modèles sousHenri
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