Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . is vingt-deux ans, à la tête de notre Eglise,abandonna brusquement son siège pourse marier à lâge de soixante-quatreans. La mort successive et sans héritierde son neveu, puis de son frère, avaitdécidé dune vocation qui avait mispresque un demi-siècle à se fixer. Il allaceindre la couronne de Savoie, sans plusse soucier du siège de Lyon, quil avaitoccupé en dépit du clergé lyonnais, etquil abandonnait à tous les effet, aussitôt quil se fut éloigné,les bourgeois, voyant lEglise sans c


Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . is vingt-deux ans, à la tête de notre Eglise,abandonna brusquement son siège pourse marier à lâge de soixante-quatreans. La mort successive et sans héritierde son neveu, puis de son frère, avaitdécidé dune vocation qui avait mispresque un demi-siècle à se fixer. Il allaceindre la couronne de Savoie, sans plusse soucier du siège de Lyon, quil avaitoccupé en dépit du clergé lyonnais, etquil abandonnait à tous les effet, aussitôt quil se fut éloigné,les bourgeois, voyant lEglise sans chef et sous ladministrationfaible et lointaine de lévêque dAulun, qui en était, suivant unantique usage, le chef, en cas de vacance de siège, les bourgeoissaisissant loccasion propice, renouvelèrent la révolte de faute grave du Chapitre leur vint efficacement en aide. Renaud de Forez, on sen souvient, avait partagé dune manièreeffective son pouvoir souverain avec les chanoines ; ceux-ci, pourmieux jouir de cette autorité, eurent la fâcheuse idée, sous un des. Fig. 438. SCEAU DE CIRE de Philippe de Savoie. La bulle de plomb du mêmeprélat est reproduite page411, figure 428. L INSURRECTION LYONNAISE 4a3 successeurs de larchevêque Renaud, de diviser ce pouvoir etdavoir leur cour de justice, leurs officiers à eux, ce qui, enmultipliant les juridictions, devenait onéreux pour les justiciables,faisait naître des conflits dattribution et suscitait au Chapitredes ennemis jusque parmi le personnel de léglise et les plus puis-sants de ses familiers. Cest ainsi que les chanoines, en se donnant des officiers pouradministrer leur M justice particu-lière, sétaientdonné, en mêmetemps,un ennemi ,^redoutable dansla personne duchef de la justicede larchevêque,le sénéchal, dont


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