Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . m-breuses étapes du siège de la justiceroyale de Lyon. Cétait là que sié-geait le juge royal avant 1239,époquede la réunion à la France de Mâcon,qui devint le chef dun bailliage. Maisen i359, le comté de Mâcon ayant étécédé à Jean, comte de Poitiers, plustard duc de Berry, le bailli fut ins-tallé à Saint-Gengoux et y restajusquau retour du Maçonnais auroyaume en 1372. Il y revint denouveau après le traité dArras, quicéda le Maçonnais au duc de Bour-gogne en 1437, état de choses qui cessapar la
Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . m-breuses étapes du siège de la justiceroyale de Lyon. Cétait là que sié-geait le juge royal avant 1239,époquede la réunion à la France de Mâcon,qui devint le chef dun bailliage. Maisen i359, le comté de Mâcon ayant étécédé à Jean, comte de Poitiers, plustard duc de Berry, le bailli fut ins-tallé à Saint-Gengoux et y restajusquau retour du Maçonnais auroyaume en 1372. Il y revint denouveau après le traité dArras, quicéda le Maçonnais au duc de Bour-gogne en 1437, état de choses qui cessapar la réunion définitive réalisée parLouis XI. Lédifice représenté ici est,avec quelques pans de mur et une tourde lenceinte, tout ce qui reste desédifices civilsetmilitairesde cette pe-tite ville. Ancien château ducal, il adû être le siège du juge royal; cestmaintenant le presbytère. Saint-Gen-goux-le-Royal a vu son nom modifié ily a quelque vingt ans en Saint-Gengoux-le-National. Ceux qui ontopéré cette modification ont laitpreuve dautant de sottise que digno-. Fig. 497. — Daprès une photographiede M. Raymond Gensoul. rance. Le surnom le Royal était un souvenir historique, marquant le rôle importantjoué par cette bourgade ; lépithète National, appliquée à une localité, na aucun sens. de la nouvelle sénéchaussée, léguant aux provinces quil venaitde réunir à la France trois plaies qui compensaient fâcheusement LA. SÉNÉCHAUSSÉE DE LYON ^79 lavantage du retour à la patrie française. Cétaient les juifs, lefonctionnarisme et le droit romain. Chassés à diverses reprises,les juifs trouvèrent en Philippe le Bel un protecteur. Le roi lesplaça sous sa garde spéciale et les dota dune juridiction privi-légiée, dont lexercice fut confié au vice-gérant du bailli, sousle litre caractéristique de Conservateur des juifs. Attirés parla faveur royale, les enfants dIsraël, bravant lhumiliant péagequi leur imposait, à leur en
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