Les sources du Nil, voyage des capitaines Speke & Grant; abrégé d'après la traduction de . our unefois à leur instinct naturel, se mirent à éclater aussi ;mes gens pouffaient en dessous presque malgré eux ; etles femmes elles mêmes, portant les deux mains à leurbouche afin de nêtre pas aperçues, sassociaient àcettegaieté contagieuse. Et pourtant, de ces malheureuses, combien étaientdestinées à une mort violente? Depuis mon changementde domicile, il ne sest point passé de jour où je naie vuconduire au supplice quelquefois une, quelquefois deuxet jusquà trois ou quatre, des femmes qui


Les sources du Nil, voyage des capitaines Speke & Grant; abrégé d'après la traduction de . our unefois à leur instinct naturel, se mirent à éclater aussi ;mes gens pouffaient en dessous presque malgré eux ; etles femmes elles mêmes, portant les deux mains à leurbouche afin de nêtre pas aperçues, sassociaient àcettegaieté contagieuse. Et pourtant, de ces malheureuses, combien étaientdestinées à une mort violente? Depuis mon changementde domicile, il ne sest point passé de jour où je naie vuconduire au supplice quelquefois une, quelquefois deuxet jusquà trois ou quatre, des femmes qui composentle harem de Mtésa Une corde roulée autour du poi-gnet, traînées ou tirées par le garde du corps qui lesconduit à labattoir, ces pauvres créatures, les yeuxpleins de larmes, poussent des gémissements à fendre lecœur : ce ô mon seigneur, mon roi ! ô ma mère ! » et mal-gré ces appels déchirants à la pitié publique, pas unemain ne se lève pour les arracher au bourreau, bienquon entende çà et là préconiser à voix basse la beautéde ces jeunes CHAPITRE VIII LE LAC VICTORIA Le roi me fait une visite. — Jardinières royales. — Je suis lepremier homme qui ait osé causer avec les femmes du roi. —Elles me montent sur le dos. — Indulgence de Mtésa enversun régicide. —Flottille royale. — Beauté du rivage sur la baieMurchison. — Embarquement. — Familiarité. — Je sauve lavie dune femme que le roi voulait tuer. — Le prêtre duMgussa et son épouse. — Grant arrive par terre et sur unbrancard. — La reine des sorcières. — Kidgouiga envoyé deCamrasi. — Ma joie en retrouvant Grant moins souffrant. —Tous nos efforts pour étudier le lac Victoria et ceux qui len-tourent ont été inutiles. — Limpuissance où le roi se trouveà nous ouvrir une route lempêche de nous recevoir. — Nouspartirons, mais sans pouvoir aller par le lac trouver lissuedu Nil. Continuons le récit des échecs quont essuyés m


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