. Abrégé de la vie des plus fameux peintres, avec leurs portraits gravés en taille-douce, les indications de leurs principaux ouvrages, quelques réflexions sur leurs caractères, et la maniere de connoître les desseins et les tableaux des grands maîtres . & r i j r u Jii j perlonnel de ion Héros , les beaux ouvrages aià fon heureux génie , fes relations avec les Puifances, lui dictent le plus parfait éloge; il élcAalors le ton , & ne craint point de sétendre fur filouanges. Il eft certain que cet illuftre peintrelaiflé derrière lui tous ceux de fon fiécle j aucun nréuni tant de talens divers. F


. Abrégé de la vie des plus fameux peintres, avec leurs portraits gravés en taille-douce, les indications de leurs principaux ouvrages, quelques réflexions sur leurs caractères, et la maniere de connoître les desseins et les tableaux des grands maîtres . & r i j r u Jii j perlonnel de ion Héros , les beaux ouvrages aià fon heureux génie , fes relations avec les Puifances, lui dictent le plus parfait éloge; il élcAalors le ton , & ne craint point de sétendre fur filouanges. Il eft certain que cet illuftre peintrelaiflé derrière lui tous ceux de fon fiécle j aucun nréuni tant de talens divers. François Solimene, dune ancienne famille orginaire de Salerne , prit naiiïance en 1657 daila ville de Nocera àt Pagani, territoire de NapleSon père Angelo s qui étoit peintre &c homme cLettres, trouva en lui un génie propre à toutes liciences. François paflbit les nuits à étudier lapoétique & la philofophie, pendant quà linfçde fon père il defïînoit de fi beaux clairs-obfcunque tout le monde en étoit furpris. Angelo qui detinoit fon fils à létude des Loix , en fut informeil ne changea cependant de projet quaprès unevllte où le cardinal Orfini ( a) eut la bonté din ( a ) Depuis Benoît XIII. terroge. JW.^djtèefl J\ Et l( ii a ? DES PLUS FATvfEUX PEINTRES. $05 SLIMEXE. terroger Ton Hls fur la philofophie : Tes réponfes pRANCOIfpirituelles plurent (î fort a fEminence, que fur ce ^que le père lui dit quil feroic encore mieux, silnemployoit pas tant de rems à deiïiner en ca-chette, elle voulue voir fes delfeins, qui letonne-,:ent : fous faites , dir-il au père, un auffi grand tort% votre fils , quk la peinture , de vous raidir contre{es talens Ji naturels & fi Hen annoncés. Solimene eut dans la fuite la liberté de fe livrer lk Ton penchant : deux ans sécoulèrent à étudier chez (on père; enluite lenvie de (e perfectionner e détermina a venir à Naples en 167 4, â<z;é de :dix-fepr ans. Il fe mit fous la direction de Fran~ :efco


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