. Vergniaud, le drame des Girondins . ion, était enétat de les recevoir », et ils lui demandaient de les mettre àmême dy opérer leur « translation très instante ». En vertudun décret du 26 juillet, et conformément à un vœu expriméle 24 aux Jacobins^ Vergniaud, Gensonné, Valazé et cinqautres députés étaient écroués le même jour au Fonfrèdenous apprend que ce jour-là Vergniaud étaiten proie à une attaque de rhumatisme et quon allait luiappliquer un révulsif, quand <( les sbires » se présentèrent :ce nétait pas là de quoi les faire attendre et on y eut biendu mal. Ses geôliers


. Vergniaud, le drame des Girondins . ion, était enétat de les recevoir », et ils lui demandaient de les mettre àmême dy opérer leur « translation très instante ». En vertudun décret du 26 juillet, et conformément à un vœu expriméle 24 aux Jacobins^ Vergniaud, Gensonné, Valazé et cinqautres députés étaient écroués le même jour au Fonfrèdenous apprend que ce jour-là Vergniaud étaiten proie à une attaque de rhumatisme et quon allait luiappliquer un révulsif, quand <( les sbires » se présentèrent :ce nétait pas là de quoi les faire attendre et on y eut biendu mal. Ses geôliers eurent-ils encore la crainte, qui sétait mani-festée lors de lemprisonnement de Louis XVI, quil ne fûttrop facile de sévader du Luxembourg par les souterrainsou même par la porte, comme avait fait Monsieur? Le faitest que, cinq jours plus tard, le 31 juillet, Vergniaud étaittransféré du Luxembourg à la Force, doù il ne sortira quepour être emprisonné à la Conciergerie, ainsi que le (224). r. ri — c « VEIIOSIAIU PI. 4. pare ÏJ4. EN PRISON prouvent les registres décrou. Il ne passa donc pas par lesCarmes, non plus que ses amis, contrairement à une autrelégende, — laquelle a provoqué les plus pathétiques com-mentiiircs de Lamartine, dans son beau roman des Giron-dins, mais en porte-à-faux, une fois de plus. Ce transférement de Vergniaud avait été si rapide que sesamis neurent pas le temps den être prévenus. Cest ce donttémoignent curieusement deux billets, lun de Fonfrède,lautre de Ducos, qui lui furent adressés, le i août, auLuxembourg, alors quil était écroué à la Force, depuis laveille. Ils devaient lui être remis par un messager qui, écritPonfrède, «r va ce soir se promener au Luxembourg, commejy fus hier et comme jirai demain //. Interceptées par lapolice, ces deux lettres allèrent soigneusement nourrir ledossier du prisonnier où nous les avons retrouvées, et furentsignalées aux membres du Comit


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