. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. MICHEL LEVY, â LE MONT-DORE 14 Sept. Les derniers mouvements qui ont présidé aux plissements de cette zone principalement secondaire paraissent antérieurs à la mollasse miocène qui comble le grand fossé entre le Jura et les Alpes. Le second grand synclinal, celui du Jura, est plus récent; la vallée de la Saône et celle du Rhône, à son pied occidental, sont comblées par le Pliocène. Les failles des côtes chalonnaise et mâcon- naise dénivellent les terrains jurassiques, quelques lambeaux crétacés, et intéressent l'argile
. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. MICHEL LEVY, â LE MONT-DORE 14 Sept. Les derniers mouvements qui ont présidé aux plissements de cette zone principalement secondaire paraissent antérieurs à la mollasse miocène qui comble le grand fossé entre le Jura et les Alpes. Le second grand synclinal, celui du Jura, est plus récent; la vallée de la Saône et celle du Rhône, à son pied occidental, sont comblées par le Pliocène. Les failles des côtes chalonnaise et mâcon- naise dénivellent les terrains jurassiques, quelques lambeaux crétacés, et intéressent l'argile à silex oligocène. Il faut aboutir à la Limagne et au Mont-Dore pour trouver des indices incontestables de failles et d'affaissements pliocènes. Il semble donc que les derniers contre-coups da soulèvement Alpin, en même temps qu'ils s'affaiblissent de plus en plus vers l'Ouest, y deviennent de plus en plus récents. Ce n'est pas que le plus grand nombre des failles, qui intéressent l'Oligo'cène et le Miocène de la Limagne, ne soit antérieur aux épanchements volcaniques : à ce point de vue, la coulée de basaltes pliocènes de la Serre est fort instructive ; de Nadaillat au Crest, ils passent successivement du granité sur l'Aquitanien, en franchissant la faille terminale de la Limagne, sans en être influencés, et sans même que la pente moyenne de la coulée en soit sensiblement modifiée. Cette faille existait donc et même les érosions en avaient nivelé les bords, quand la coulée de la Serre s'est produite. Son âge approximatif peut être déduit de ce fait que les coulées supérieures de la Serre Fig. reposent, près de la Cassière, sur une coulée inférieure de basalte porphyroïde Pi et aussi sur ce que leur extrémité, vers le Crest, est entamée par les érosions quaternaires, à peu près comme le conglo- mérat glaciaire pi
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