. Dictionnaire de physiologie. Physiology. EPILEPSIE CORTICALE. 485 piesque immédiatement, pour reprendre son rythme dès qu'on permet à nouveau l'accès de l'air. 11 n'y a point toujours de parallélisme rigoureux entre les convulsions des muscles thoraciques et celles des autres muscles. Nous avons dit que souvent les muscles respi- ratoires commençaient à être agités de secousses cloniques, dans les grands accès, avant que la tétanisation des membres n'ait cessé. Bien plus, il arrive parfois que les muscles. FiG. 218. â Tétanisation du thorax [T) avec suspension complote des mouveme


. Dictionnaire de physiologie. Physiology. EPILEPSIE CORTICALE. 485 piesque immédiatement, pour reprendre son rythme dès qu'on permet à nouveau l'accès de l'air. 11 n'y a point toujours de parallélisme rigoureux entre les convulsions des muscles thoraciques et celles des autres muscles. Nous avons dit que souvent les muscles respi- ratoires commençaient à être agités de secousses cloniques, dans les grands accès, avant que la tétanisation des membres n'ait cessé. Bien plus, il arrive parfois que les muscles. FiG. 218. â Tétanisation du thorax [T) avec suspension complote des mouvements respiratoires et augmen- tation de la pression pleurale [Pi\ Ås.), pendant les convulsions [cloniques vibratoires des membres, (période Cl, ligne M). de la poitrine et de l'abdomen sont en état de clonus violent, pendant que les membres sont rigides, et inversement (fig. 218 et 219). Dans ces accès anormaux, on peut voir le cÅur s'accélérer pendant la période tonique, et réciproquement. Mais le cÅur est soumis avant tout dans ses changements aux phénomènes respiratoires : l'exception n'est donc qu'apparente. Pour résumer ce qui a trait au larynx dans la description de ces réactions respira- toires, nous dirons que les muscles laryngés prennent surtout part aux grands accès. Dans les accès partiels, la glotte ne subit d'autres changements que ceux qui concordent avec les variations de la respiration; elle ne se ferme pas, et jamais l'asphyxie ne se pro- duit. Dans la phase tonique de la grande attaque, elle est énergiquement fermée; l'asphyxie est réalisée. Les lèvres glottiques, à la période clonique, se relâchent et per- mettent ainsi une respiration saccadée et superficielle : elles entrent alors en vibration sous l'action du courant d'air expiré, d'où les petits cris étouffés que poussent les ani- maux non trachéotomisés. Ces cris sont la conséquence de la


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