Au Kilima-Ndjaro . ns qui, dans les endroits où les bêtesà cornes nont pu vivre jusquici, voudraient tenter denouveaux essais. Dailleurs, tout le pays cultivable nest pas cultivé eton trouve encore nombre de coins de terre doù la forêtvierge sélance dans toute sa magnificence arbres! Quelles colonnes! Quelles ramures! Lejour, quand on pense au soleil dont les feux grillentles feuilles racornies du désert voisin, quil est bonderrer sous ces dais splendides, le long dune sente àpeine marquée, où la lumière narrive que tamisée parle feuillage extrêmement délié de ces arbres magnif


Au Kilima-Ndjaro . ns qui, dans les endroits où les bêtesà cornes nont pu vivre jusquici, voudraient tenter denouveaux essais. Dailleurs, tout le pays cultivable nest pas cultivé eton trouve encore nombre de coins de terre doù la forêtvierge sélance dans toute sa magnificence arbres! Quelles colonnes! Quelles ramures! Lejour, quand on pense au soleil dont les feux grillentles feuilles racornies du désert voisin, quil est bonderrer sous ces dais splendides, le long dune sente àpeine marquée, où la lumière narrive que tamisée parle feuillage extrêmement délié de ces arbres magnifiques,où les lianes courent comme des cordes vivantes surdes mâts gigantesques, où çà et là des fleurs éclatantesrelèvent la couleur sombre de la verdure! La rivièreaussi est délicieuse avec son gazouillis perpétuel, sesroches volcaniques qui encombrent son cours, ses bordstapissés de fougères aux formes si délicates, ses grandsarnres qui, des deux côtés entre-croisant là-haut leurs. a. < 14 DE ZANZIBAR AU KILIMA-NDJARO 211 branches, lui forment des arceaux majestueux. Parmiles palmiers, il faut citer les dattiers sauvages, maissurtout les raphias, qui, en groupes superbes, lancentde tous côtés leurs feuilles énormes dans un désordreaussi pittoresque quinextricable. Avec leur pétiole onfait des échelles légères, des portes, des poutrelles, desenclos, tout ce quon veut. Mais défiez-vous cependant : la lièvre est peut-être là-dessous. En Afrique leau dans le sous-sol est un élémentnécessaire à la santé des plantes, mais souvent nuisibleà celle de lhomme. La colonie tovétanc est composée déléments originai-rement divers, mais aujourdhui partageant à peu prèsle môme genre de vie, les mêmes mœurs, la mêmelangue et le même type. Il y a les Tovétas proprementdits, frères des habitants de Kahé et du Bas-Aroushaque nous verrons plus tard : à eux sont venus se joindrequelques indigènes du Tchaga, du Taita et du


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