Histoire naturelle de Buffon . iter lhomme , caren beaucoup dautres occasions, ils se laissent apro-cher de très-près : lautomne ils sont gras, et leur chairest lin fort bon manger, autant quun si petit morceaupeut être bon ; cesl alors quon en prend communé-ment à la pipée ; et il faut quon en prenne beaucoupaux environs de Nuremberg, puisque les marchés pu-blics de cette ville en sont garnis. Les Roitelets sont répandus non-seulement enEurope, depuis la Suède jusquen Italie, et probable-ment jusquen Espagne , mais encore en Asie, jusquauBengale , et même en Amérique, depuis les Antillesjusqu
Histoire naturelle de Buffon . iter lhomme , caren beaucoup dautres occasions, ils se laissent apro-cher de très-près : lautomne ils sont gras, et leur chairest lin fort bon manger, autant quun si petit morceaupeut être bon ; cesl alors quon en prend communé-ment à la pipée ; et il faut quon en prenne beaucoupaux environs de Nuremberg, puisque les marchés pu-blics de cette ville en sont garnis. Les Roitelets sont répandus non-seulement enEurope, depuis la Suède jusquen Italie, et probable-ment jusquen Espagne , mais encore en Asie, jusquauBengale , et même en Amérique, depuis les Antillesjusquau nord de la Nouvelle Angleterre, suivant Ed-Avards ; doù il suit que ces oiseaux^ qui à la vérité fré-quentent les contrées septentrionales , mais qui dail-leurs ont le vol très-court, ont passé dun continent àlautre ; et ce seul fait bien avéré seroit un indice de lagrande proximité des deux continens du coté du dans celte supposition , il faut convenir que le ?PI. bo. Ja^. 2^/.. J. Srii//>. DU ROITELET. H^J Roitelet, si petit, si foible en apparence , et qui clansla construction de son nid prend tant de précautionscontre le froid, est cependant très-fort, non-seulementcontre le froid, mais contre toutes les températuresexcessives , puisquil se soutient dans des climats sidifférens. Ce quil y a de plus remarquable dans son plumage,cest sa belle couronne aurore bordée de noir de chaquecôté, laquelle il sait faire disparoître et cacher sous lesautres plumes , par le jeu des muscles de la tête j il aune raie blanche qui, passant au-dessus des yeux,entre la bordure noire de la couronne et un autre traitnoir sur lequel loeil est posé , donne plus de caractèreà la physionomie : il a le reste du dessus du corps ,compris les petites couvertures des ailes, dun jaune-olivâtre ; tout le dessous , depuis la base du bec , dunroux clair , tirant à lolivâtre sur les flancs 5 les pennesdes ailes brunes, bordées extérieu
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