Causeries . des plus amusantes. Quil leur suffise de savoir quentre au-tres idées baroques le jeune Castille avaiteu celle daccuser dimmoralité le roi desromanciers. Dans ce livre, dit-il, le viceest trop aimable. Qui ne samouracheraoutre mesure de tous ces délicieux gredins,Lousteau, Lucien de Rubempré, ? * M. de Balzac répond : Le vice estgénéralement triomphant, mais il est finale-ment moins fort que la vertu. Si un jeunehomme en lisant La Comédie humainesamourache des Lousteau et des Luciende Rubempré, il est Jugé ! ! ! Jugé ! ! ! 45 Cependant, le jeune Hippolyte est trèsinnocent. Le


Causeries . des plus amusantes. Quil leur suffise de savoir quentre au-tres idées baroques le jeune Castille avaiteu celle daccuser dimmoralité le roi desromanciers. Dans ce livre, dit-il, le viceest trop aimable. Qui ne samouracheraoutre mesure de tous ces délicieux gredins,Lousteau, Lucien de Rubempré, ? * M. de Balzac répond : Le vice estgénéralement triomphant, mais il est finale-ment moins fort que la vertu. Si un jeunehomme en lisant La Comédie humainesamourache des Lousteau et des Luciende Rubempré, il est Jugé ! ! ! Jugé ! ! ! 45 Cependant, le jeune Hippolyte est trèsinnocent. Le journal La Semaine en veut doncbien cruellement à lun de ses rédacteurs,pour insérer de pareilles réponses ? Lisez le reste, — coups de griffes poliset allongés, du reste, coups de pattes petits,lourds et poilus, et fourrés, patte — dours, —je vous garantis un divertissement solide. M. Hippolyte Castille est auteur desOiseaux de proie ; cest un roman philo-sophique en quatre 25 Octobre. Lhiver est décidément arrivé ; les pale-tots surgissent et Mabille a fermé ses au bal Valentino et au Prado dhiverquil faut se transporter si lon veut se ré-galer de chorégraphie voluptueuse, commedisait LEpoque, ce grand et beau journal, 48 mort sî malheureusement à la fleur de lâge,mais qui va, dit-on, renaître consolidé. Cequi prouve en effet que tout espoir nestpas perdu, et que, nouveau Phénix,LEpoque va renaître des cendres de sesactionnaires, cest quhier nous avons ren-contré trois de ses porteurs, privés deguêtres, il est vrai, mais chargés de saco-ches pleines. Quy avait-il dans ces saco-ches ? Voilà la question. Etaient-ce desquadruples dEspagne,des billets de banque,des coquilles de noix ou des gros sous ?cest ce quil ne nous a pas été possible devérifier ; nous penchons pour les coquillesde noix. Cependant des gens sagaces nous fontobserver que peut-être ces porteurs por-taient à M. de Balzac le prix de son der-nie


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