Au Rhin gaulois . imi-trophes. Une France identique à lancienneGaule, limitée à lest par les Alpes et leRhin, de Bâle à la mer, nétait pas tropgrande : elle était simplement équilibréeet en rapport avec les pays voisins pourlesquels elle ne pouvait en aucune façonêtre une menace. Il suffit pour en êtreassuré de jeter un regard sur la le moment où le Rhin cesse dêtrenotre frontière, il devient le but de nosarmes et le symbole de notre unité. En lan 855, le territoire au nord delHelvétie entre Meuse et Rhin se déta-che de lItalie pour former le royaumede Lorraine et pour, un siècle


Au Rhin gaulois . imi-trophes. Une France identique à lancienneGaule, limitée à lest par les Alpes et leRhin, de Bâle à la mer, nétait pas tropgrande : elle était simplement équilibréeet en rapport avec les pays voisins pourlesquels elle ne pouvait en aucune façonêtre une menace. Il suffit pour en êtreassuré de jeter un regard sur la le moment où le Rhin cesse dêtrenotre frontière, il devient le but de nosarmes et le symbole de notre unité. En lan 855, le territoire au nord delHelvétie entre Meuse et Rhin se déta-che de lItalie pour former le royaumede Lorraine et pour, un siècle plus tard,se subdiviser en deux duchés. Dès lors il joue entre la France etlAllemagne le rôle de tampon et doitmanœuvrer sans cesse avec ou contreses deux puissants voisins. La décadence de la dynastie de Char-lemagne accompagnait le malheureuxpartage de cet empire. Après une courtepériode de gloire, la seconde race ger-manique se trouvait Impuissàntô à gou- ).>: AU RHIN GAULOIS /X. ^<.^ VltI^2) verner, parce que les intérêts de la fa-mille, qui régnait en partie de lautrecôté du Rhin, se trouvaient en contra-diction avec les intérêts du peuple gallo-franc. Une autre race séleva peu à peu à laroyauté par ses mérites comme lavaientfait les Carolingiens eux-mêmes : origi-nait-e du centre de la France, elle comp-tait parmi ses ancêtres plus de Gauloisque de Germains ou de Francs. En 866, ce sont les Normands que Ro-bert le Fort, comte de Paris, repousse àBrissarthe, en payant de sa vie ce ser-vice rendu à la France. En 885, Eudes,son fils, se jette dans Paris assiégé parles Normands, sauve la ville et reçoit lacouronne. Il est le premier des Capétiens, et lex« siècle est rempli par la lutte des deuxraces qui aspirent au pouvoir. AprèsEudes, le roi Lothaire, dorigine caro-lingienne, essaya de culbuter les Ger-mains et de reculer la frontière jusquauRhin : Il ne réussit quà provoquer uneinvasion dOthon II qui, à l


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