. Relation des affaires du Canada, en 1696 : avec des Lettres des pères de la Compagnie de Jésus depuis 1696 jusqu'en 1702 . ffi grandeque celle où nous avons efté toute lannéedans le village. En partant nous lesavons auffi engagés à prendre fept facs debled qui nous reftoient, leur cachant nof-tre pauvreté, afin quils eufient moins depeine à recevoir ce que nous leur une autre de nos Miffions, nousavons encore nourri deux de leurs genspendant tout cet hyver. Comme ces Meffieurs ne favoient paslIlinois, nous leur avons donné un recueilde prières et un catéchifme tradui(5t, avecle


. Relation des affaires du Canada, en 1696 : avec des Lettres des pères de la Compagnie de Jésus depuis 1696 jusqu'en 1702 . ffi grandeque celle où nous avons efté toute lannéedans le village. En partant nous lesavons auffi engagés à prendre fept facs debled qui nous reftoient, leur cachant nof-tre pauvreté, afin quils eufient moins depeine à recevoir ce que nous leur une autre de nos Miffions, nousavons encore nourri deux de leurs genspendant tout cet hyver. Comme ces Meffieurs ne favoient paslIlinois, nous leur avons donné un recueilde prières et un catéchifme tradui(5t, avecles remarques que nous avons pu faire furcette langue, afin de les aider à lappren-dre ; enfin nous leur avons fait toutesles honnêtetés ettoutes les amitiés pof-ffibles. Demandez à Dieu, mon R. Père, quilme faffe la grâce de lui être fidèle et deremplir icy les deffeins quil a fur moipour lavancement de fa gloire et len- 50 Lettre du P. Mareji, tière converfion des peuples quil a bienvouloir confier à nos fuisMon Révérend PèreVotre très humble et obéiflant ferviteurGabriel Marest S. Lettre du P. Julien Binneteau, dela Compagnie de Jéfus, à unPère de la même Compagnie. Du Pays des Ilinois 1699 MON Révérend PèrePax ChriftiDieu continue deftre icy fervy,malgré les oppolitions du démon, quifufcite des gens tout à fait ennemis duChriftianirme : nous les nommons icyJongleurs. Ils font en public cent mom-meries pleines dimpiété et ils parlent àdes peaux de bêtes, à des oifeaux morts,comme à des divinités ; ils prétendent queles herbes médicinales font des dieux dequi ils tiennent la vie, et quil nen faut H 5 2 Lettre du point adorer dautres ; ils chantent tousles jours des chanfons en lhonneur deleurs petits manitous, comme ils les ap-pellent : ils semportent contre noftre re-ligion et contre les mifîionnaires. Où eftle Dieu, difent ils, dont nous parlent cesrobes noires ? Que nous donne-t-il, pourles aller entendre ? Où fo


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