Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . mment : nul des vol-cans guatémaltèques ne reposesur un foyer plus autres monts ignivomesdu Guatemala, dans la partieorientale du territoire, nontpas eu déruptions récentes. Ilen existe deux à une petite dis-tance à lest du Pacaya, au-dessus du village de Cerro-Redondo ou « Mont-Rond »,qui a pris lappellation delune des deux buttes. Plusloin, se montre un autre vol-can, que signalent simple-ment les voyageurs ; puis unecrevasse transversale coupe à angle droit la chaîne normaledes volcans et se prolonge dusud-o


Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . mment : nul des vol-cans guatémaltèques ne reposesur un foyer plus autres monts ignivomesdu Guatemala, dans la partieorientale du territoire, nontpas eu déruptions récentes. Ilen existe deux à une petite dis-tance à lest du Pacaya, au-dessus du village de Cerro-Redondo ou « Mont-Rond »,qui a pris lappellation delune des deux buttes. Plusloin, se montre un autre vol-can, que signalent simple-ment les voyageurs ; puis unecrevasse transversale coupe à angle droit la chaîne normaledes volcans et se prolonge dusud-ouest au nord-est sur unelongueur de plus de 100 kilo-mètres. Elle commence, non loin de la mer, par le piton de Moyuta ou Moyutla, situé bien au sud deTaxe principal, et se prolonge de lautre côté par lAmayo, le Cuma ou Co-luma, le Santa-Catarina ou Suchitepeque, lIpala, le pic le plus élevé (1660mètres) de cette rangée transversale : sur un des versants de lIpala, quiporte un lac dans son cratère1, se greffe un autre cône déruption, le monte. Daprès Dollfus et de Mont-Serrat. 1 : 150 000 C. Perron. 1 G. Bernouilli, Mitiheilungen von Pctermann, 1874, Heft VIII. 350 NOUVELLE GÃOGRAPHIE UNIVERSELLE. Rico. Le Suchitepeque aurait eu une violente éruption avant larrivée desEspagnols, signalée par de grandes coulées de laves qui sépanchaient detous les côtés autour du volcan. Près de la frontière, le Chingo, dont lecône admirablement symétrique se dresse à 2000 mètres, sur le prolonge-ment de la grande chaîne, est la borne terminale des volcans guatémal-tèques. On le dit complètement éteint; cependant Dollfus et de Mont-Serrât crurent voir quelques fumées sélever de sa pointe; daprès les indi-gènes, le Chingo aurait, comme lIpala, un lac dans son cratère. Cest unfait remarquable que les tremblements de terre, ces phénomènes si fré-quents et si redout


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