. Les bons enfants . ue malice? CAMILLE. Non, non, Sophie; je réponds deux; tu seras labienvenue. » 218 LES BONS ENFANTS Deux minutes après, Sophie arrive en riant.« Est-ce que tout de bon mon histoire était en-nuyeuse? demanda-t-elle à ÉHsabeth ELISABETH. Très ennuyeuse, je tassure. SOPHIE. Voulez-vous que je vous en raconte une autretrès amusante de gros singes quon appelle orangs-outangs ? ELISABETH. Oh non! je ten prie; nous en avons assez. MARGUERITE. Dailleurs cest au tour de Jacques. JACQUES. Cest que jai peur de vous ennuyer aussi ; je nesais pas grandchose, moi, et je ne peux pas raco


. Les bons enfants . ue malice? CAMILLE. Non, non, Sophie; je réponds deux; tu seras labienvenue. » 218 LES BONS ENFANTS Deux minutes après, Sophie arrive en riant.« Est-ce que tout de bon mon histoire était en-nuyeuse? demanda-t-elle à ÉHsabeth ELISABETH. Très ennuyeuse, je tassure. SOPHIE. Voulez-vous que je vous en raconte une autretrès amusante de gros singes quon appelle orangs-outangs ? ELISABETH. Oh non! je ten prie; nous en avons assez. MARGUERITE. Dailleurs cest au tour de Jacques. JACQUES. Cest que jai peur de vous ennuyer aussi ; je nesais pas grandchose, moi, et je ne peux pas racontercomme Camille. SOPHIE. Cest égal, raconte toujours ; ce sera certainementaussi bien que moi, peut-être mieux. CAMILLE. Voyez comme Sophie est modeste; tu nas pasdorgueil du tout, Sophie; cest très bien, je tassure. SOPHIE. Je serais bien bête den avoir. CAMILLE. On est toujours bête den avoir; et tant de per-sonnes en ont pourtant! Allons, mon petit Jacques,commence ton histoire. » LE PETIT JACQUES. ON histoire sap-pelle le Petit Vo-leur. MARGUERITE. Cest joli cela;ce sera amusant,je crois. JACQUES. Il y avait unefois un petit gar-çon de huit ans, qui sappelait Marc; il était domestique dans un château. VALENTINE. Comment! un domestique de huit ans? JACQUES. Un domestique, cest-à-dire pas un domestiquevrai; mais cétait le fils dun domestique, et ilavait pour service de jouer avec les enfants de lamaison, de manger les gâteaux et les fruits quirestaient de leur dîner, et autres choses de cegenre. Il y avait dans la maison un autre petitgarçon, de neuf ans, nommé Michel, qui était le fils 220 LES BONS ENFANTS du cocher, et qui aurait Incn voulu faire le mêmeservice que Marc; mais la bonne ne voulait pas,parce que Michel était menteur et grognon. tin jour quil pleuvait, les enfants, ne pouvantsortir, samusaient à regarder de beaux livrespleins dimages; Marc était avec eux, comme tou-jours. Ils regardaient tous avec tant dattentionune image


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