Précis de la médecine pratique : contenant l'histoire des maladies & la maniere de les traiter, avec des observations & remarques critiques sur les points les plus intéressans . re qui fut faite publiquement, nousdécouvrit une pierre confidérabîement rongée,qui a été montrée à lAcadémie des Sciences,a^ Les pilules , defîinées à la colique néphréti-que, ont eu encore plus de fuccès , puifque jenai vu ^icun malade qui nait été guéri, ou ex-trêmement foulage par ce remède. 3° II nen apas été de même de la pierre aux reins ; je nairencontré que deux homm-es qae jai cru êtredans le cas : ils sen fo
Précis de la médecine pratique : contenant l'histoire des maladies & la maniere de les traiter, avec des observations & remarques critiques sur les points les plus intéressans . re qui fut faite publiquement, nousdécouvrit une pierre confidérabîement rongée,qui a été montrée à lAcadémie des Sciences,a^ Les pilules , defîinées à la colique néphréti-que, ont eu encore plus de fuccès , puifque jenai vu ^icun malade qui nait été guéri, ou ex-trêmement foulage par ce remède. 3° II nen apas été de même de la pierre aux reins ; je nairencontré que deux homm-es qae jai cru êtredans le cas : ils sen font véritablement bientrouvés ; mais je nai pas appris quils ayent DU B AS -VENTRE, livre/. 617 été guéris. Je crois enfin, que ce remède doit q^^,être regardé comme un des plus grands, dont ^u^*on ait enrichi la médecine : je nai pas au refte,le plus petit intérêt à le faire valoir; ceux quile décrient, fe font-ils bien examinés fur cepoint ? HuxHAM prétend quil eft contraire auxfcorbutiques, & quil peut même jetter les ma-lades dans cette afFedion ; je nai rien ob-fervé de pareil : cependant ce témoignagemérite attention*. Rri 6iË Maladies internes W^ . - ---__ ??l»Wiiw , , ?iM»^ r^.i^^ •T*^^^ PISSEMENT DE S A N à^ IL nefî pas toujours aifé de juger fi îe iàng^vient Aqs reins , eu de la veffie : dans le pre-mier cas, on na point de douleur, fi ce neftque la pierre , ou tout autre vice dans lorgane ,y donne lieu; cependant il arrive quelquefoisque le fang qui efi forti àes reins iaris douleur ,en excite par des grumeaux , qui sengagent ^tant dans les uretères , que dans le col de laveiîie. Le pijfement de fang y qui vient de ce der^nier organe, eft ordinairement accompagné dedouleurs qui font très-vives, lorfquon en chafTelurine. Cette maladie eft ordinairement pério-dique ; & fes retours dépendent le plus fouventde quelque faute dans le régime. On a obfervéquelquefois quelle reveiaoit. tous les mois ,
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