Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . tedAntiochus eft femblable au banquet de mon hofteChal-cidiquc ( ainfi furnommé dvn lieu qui eftoit en Grèce)lequel quelquefois nous inuita à banqueter , duque
Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . tedAntiochus eft femblable au banquet de mon hofteChal-cidiquc ( ainfi furnommé dvn lieu qui eftoit en Grèce)lequel quelquefois nous inuita à banqueter , duquel lebanqueteftoitadmirable, par lapparence de la variété deviandes, Adonc rhofte,qui neftoit glorieux , commença àdire:Tout le banquet neft que de pourceau, priué & vul-gaiie,mais les faulTes & appareil font telle variété . Du fé-cond prouerbe lorigine eft dvn mefme propos. Car lediâ oyant, que de lexercite du Roy Antioche les bâ-des eft oient app: liées de noms non accouftumez deftreouystlvnesappelloit Daces, lautre Medes, latroificfmcCadufies,les autres Elimees : toutefois ils eftoienttous deSyrie,qui eft peuple non guerroyant, &feruile de quoy ayant efgard, qui diroit variété de richelfes mon-daines ,de plaifir,de de beauté , de foice,de liçnée , & cho-fes femblablcs , auoir apparence de grande fingularité& félicité,toutefois ce ne feroit vray-mais, ccft moitalicé.. ILITRI TROISIIMI, ^it ^•fluption,cc font chofes temporelles, c eft ombre, ceftfablCjCTcft fongCjCe ne {croit ditineptemenc» Qta chacun homme a enfy dettx ConfeiSers imfruâens ^Douleur f(X volupté, C H A p. 7. Laton diCjYn chacun homme auoir en foy Au àc deux Confeillers imprudcns, douleur & ne font feulement impru-dés,mais contraires. Outre ces deux Con-feillers y a en nous deux opimôs des cho^^^f<^ fesà venir, crainte de douleur,& efpoir deideledaciô.Douleur nous confeiUe reietter chofes à prefentnioleftes au fens:Volupt
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