Au Kilima-Ndjaro . puisle trou est successivement maintenu et agrandi par un. morceau de bois, divoire ou de métal quon y met etquon fait de plus en plus gros; à la fin, le lobe ainsi dis-tendu prend des proportions étonnantes, on peut y passerle bras, il pend sur lépaule, et les hommes y insèrentdes chaînettes artistement disposées qui, somme toute,ont un effet gracieux. Tout le monde porte des sandales faites avec un certaingoût et attachées avec des lanières dont lextrémité estroulée sur elle-même de manière à former bouton. Point de barbe : le Massai se rase et sépile soigneu-sement. Locre


Au Kilima-Ndjaro . puisle trou est successivement maintenu et agrandi par un. morceau de bois, divoire ou de métal quon y met etquon fait de plus en plus gros; à la fin, le lobe ainsi dis-tendu prend des proportions étonnantes, on peut y passerle bras, il pend sur lépaule, et les hommes y insèrentdes chaînettes artistement disposées qui, somme toute,ont un effet gracieux. Tout le monde porte des sandales faites avec un certaingoût et attachées avec des lanières dont lextrémité estroulée sur elle-même de manière à former bouton. Point de barbe : le Massai se rase et sépile soigneu-sement. Locre rouge joue, du reste, avec une argile blanche, lebeurre et la graisse, un grand rôle dans la toilette : cestle fard, la pommade et les autres senteurs des tribus eu-ropéennes. Chacun, pour être beau, se sert de ce quil a. Les ustensiles de ménage sont des calebasses et diffé-rents vases où lon conserve le lait frais, le lait caillé, lebeurre, la graisse, la viande. On coud des sacs en peau,. Une oreille de Massai. — Deux dames massaïcs. — Un kraal 78. — Au pays massaï. — Dessin de Mgr Le Roy. DU KILIMA-NDJARO A ZANZIBAR 421 on a des outres, on se fabriffue des tentes de formesaplaties reposant sur des branches recourbées, et avecdes boucliers on fait aux ânes une sorte de bât qui leurdonne un air fort singulier. Contrairement à ce qui se pratique dans les tribusenvironnantes, les femmes mettent leur charge sur leurdos dans des sacs rattachés aux épaules par des cour-roies, comme nos soldats. Les hommes ne portent jamaisrien; sils doivent emporter quelque chose, comme parexemple la peau dun bœuf quils viennent de tuer, ils letraînent après eux. Est-ce inexpérience ou fierté? tou-jours est-il que, clans leur pensée, porter un fardeau nestdigne que dun âne, et cest le nom peu respectueux quilsdonnent aux porteurs musulmans des caravanes qui tra-versent leur pays. Les anciens ont, passées au cou, des tabatières enbambou


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