. Le cabinet des fs, ou collection choisie des contes des fs, et autres contes merveilleux, orn de figures. . la de chan-« ger le cœur àO/mir, » Àureng^cb me donna lanneau quil portoic» au doigt, & me dit de partir dès la nuit même» pour me retirer vers les frontières les plus re-» culées de fon empire. >j Jobéis. Le monarque avoir donné ordre à3T un nabab, mon ami fincère, davoir foin de5> moi, & de me faire efcorter jufquà Tembou-t) chure du Gange. Je traverfai les mers, & je)« vins fixer ma demeure dans cet établifTementj> de votre nation. Dès que ma difgrâce eut éclatéji à la cour
. Le cabinet des fs, ou collection choisie des contes des fs, et autres contes merveilleux, orn de figures. . la de chan-« ger le cœur àO/mir, » Àureng^cb me donna lanneau quil portoic» au doigt, & me dit de partir dès la nuit même» pour me retirer vers les frontières les plus re-» culées de fon empire. >j Jobéis. Le monarque avoir donné ordre à3T un nabab, mon ami fincère, davoir foin de5> moi, & de me faire efcorter jufquà Tembou-t) chure du Gange. Je traverfai les mers, & je)« vins fixer ma demeure dans cet établifTementj> de votre nation. Dès que ma difgrâce eut éclatéji à la cour du mogol, on empoifonna mes leçons ;ï> ort les interpréta malignement : on me fup-s> pofa des vues dont mon cœur & mon efprie« étoient bien éloignés. Je retirai toutes les co-» pies que je pus trouver, de les emportai avecj» moi, dans la vue de les brûler & den faire unjj facrifice au dieu des payens », . . , Le manufcrit de fir Charles Morell ne va pas« plus loin. Voyez au refte la conclufion des« Contes à la fin du troifième tome, %jr. LES CONTES ES GENIES, o uLES CHARMANTES LEÇONS DHORAM, FILS DASMAR. \Jf I u A L A R, Iman de Tcrki, avoit deux enfans^Patna & Co///or, qui faifoient la gloire de leuirs» parens, & ladmiration des habirgns de 4^anderan. Ce refpedable vieillard les menoic tousles jours dans un bois planté dorangers & de ci-tronniers. Là, après les avoir plongés dans les eauxclaires dune fontaine qui couloit dans ce lieucharmant, pour les purifier des mauvaifes im-prefTions du monde, il les faifoit affeoir auprèsde lui, fous lombre de ces arbres odiriférens, &leur répétoit ces leçons inftru(5fcives : ximes de lexpcrieiice. La jeune fourmi ne va^y point au travail quelle ny foit conduite p^r les» plus anciennes ; laiglon ne sapproche du» foleil que fous les aîles de fa mère \ ainfî les» enfa
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