Voyage au Trombetas, 7 août 1899-25 novembre 1899 . . n ce moment, une des faces les plus curieuses du Brésil de lavenir. Toutefois, cest bien à linsu des actuels groupements du milieu que laveniramazonien sélabore. Il semble que cette grande plaine ne permette pas à lapensée de vastes horizons. Il est nécessaire de sélever au-dessus de la per-spective un peu étroite des intérêts de comptoirs et de clientèles plus grande plaine chaude de la terre est un milieu en soi. Mais ce nestencore quune virtualité. Qui réveillera la Belle au bois dormant? Et cest devant une succession de


Voyage au Trombetas, 7 août 1899-25 novembre 1899 . . n ce moment, une des faces les plus curieuses du Brésil de lavenir. Toutefois, cest bien à linsu des actuels groupements du milieu que laveniramazonien sélabore. Il semble que cette grande plaine ne permette pas à lapensée de vastes horizons. Il est nécessaire de sélever au-dessus de la per-spective un peu étroite des intérêts de comptoirs et de clientèles plus grande plaine chaude de la terre est un milieu en soi. Mais ce nestencore quune virtualité. Qui réveillera la Belle au bois dormant? Et cest devant une succession de villages ou de bourgades que le vapeursen va déroulant notre rêve: voici Gurupa, puis Villarinho do Monte, puis VOYAGE AU TROMPETAS. Tapara, puis Porto de Mo/., où nous arrivons à cinq heures du soir. lo. — A quatre heures du matin nous voici à Almeïrim, où nous ne nous aiTètons que quelques instants, arrêt qui, toutefois, et dailleurs comme tous ceux quil nous a fallu subir depuis Para, nous semblerait plutôt loni,^ si nous. Cachoeira Porleira. rive eaiiclie. étions bien pressés. En efiet, beaucoup de ces agglomérations portées commedes villes sur les grands .\tlas, ne seraient en Europe que des bourgs ou desvillages. Les deux seuls centres dObidos et de Santarem ont réellement droit,dune façon absolue, à la qualification de petites villes, et cela même beau-coup moins pour leurs 1200 ou i5oo habitants aggloméiés pour Obidos, etpour Santarem 3ooo, quen raison du mouvement commercial quils repié-sentent. VOYAGE AU TROMBETAS. De quatre à six heures du soir nous sommes devant Piainlia décliargeantquelques caisses. Comme importance^ un Mapa ou un Counani quelconque ; cela végète attendant le colon. II. — A trois heures du malin nous sommes à Monte Alègre, centre


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