Revue pittoresque : musée littéraire . LES TROIS AMOLREIX DE L/\ MARQLISE LT L\ ROMAND. Il était une fois, — lan passé — uue belle Ifemme qui avait trois amoureux : Un gentilhomme qui vivait de ses revenus. Un poète qui vivait de son esprit. Un sculpteur qui vivait de lair du temps. Tous les trois sétaient rencontrés chez elle pourlui demander ce quelle navait pas. Ce quelle navait pas, cétait lamour. Le pro-verbe dit que la plus belle tille du monde ne peut donner que ce quelle a.—Ceci est un paradoxe. —Elle avait donné ce quelle navait pas : lamour. Car ses trois amoureux étaient amour


Revue pittoresque : musée littéraire . LES TROIS AMOLREIX DE L/\ MARQLISE LT L\ ROMAND. Il était une fois, — lan passé — uue belle Ifemme qui avait trois amoureux : Un gentilhomme qui vivait de ses revenus. Un poète qui vivait de son esprit. Un sculpteur qui vivait de lair du temps. Tous les trois sétaient rencontrés chez elle pourlui demander ce quelle navait pas. Ce quelle navait pas, cétait lamour. Le pro-verbe dit que la plus belle tille du monde ne peut donner que ce quelle a.—Ceci est un paradoxe. —Elle avait donné ce quelle navait pas : lamour. Car ses trois amoureux étaient amoureuv commedes — amoureux. gentilhomme lui parlait beaucoup de sonblason. Le poète, de sa poésie. I>e sculpteur, de son marbre de Paros. — Je meunuie, leur dil-elle un soir. 31 REVUE PIT El pourtant elle était belle du toutes les beautés,par la ligne ondoyante, par lesprit, par le rayon-nement : le dessin de Rapliael et la fraîcheur deCorrége. — Zeuxis eût reconnu en elle sa Dianechasseresse! Elle nav


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