. Les Français peints par eux-mêmes . a morale est satisfaite, le crime puni, lasociété vengée, et les spectateurs sen vont non moinsédifiés que réjouis. Le soir vient ; le charivari de la fête atteint son apo-gée : les verres de couleurs sallnmeflt, les quadrilles seforment sous des tentes pavoisées ; les fusées volantessifûent dans lair; la fuinée des pétards rougit le cielsomlire; les clarinettes enrouées jettent au vent leurs der-niers sons. Plus dun paillasse, qui na pas soupe, rit, le cœur groset lestomac vide. Les banquistes donnent leurs dernières et toujoursbrillantes représentations.
. Les Français peints par eux-mêmes . a morale est satisfaite, le crime puni, lasociété vengée, et les spectateurs sen vont non moinsédifiés que réjouis. Le soir vient ; le charivari de la fête atteint son apo-gée : les verres de couleurs sallnmeflt, les quadrilles seforment sous des tentes pavoisées ; les fusées volantessifûent dans lair; la fuinée des pétards rougit le cielsomlire; les clarinettes enrouées jettent au vent leurs der-niers sons. Plus dun paillasse, qui na pas soupe, rit, le cœur groset lestomac vide. Les banquistes donnent leurs dernières et toujoursbrillantes représentations. Le lendemain, ils les baraques, rouleront les tableaux, semballerontpêle-mêle avec les ustensiles de leur métier, consul-teront lalmanach, et prendront le chemin dune autreville. Une longue llle de charrettes ohlongues, arches deNné roulantes, pareilles à des voitures cellulaires, em-portera loin du lieu de la fête h s différents microcos-mes de bateleurs. Pauvres banquistes, Dieu vous conduise 1.
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