. Archives de parasitologie. , par lexamen minutieux de nos coupes, suivre lemode de formation de ces masses parasitaires et nous convaincrede ce fait que leur point de départ résidait dans les cellulesépithéliales des glandes de Lieberkiihn. Bien que, par suite des altérations cadavériques, lépithéliumintestinal fut fortement endommagé, il nous fut facile cependantde constater que les culs-de-sac glandulaires étaient altérés et quecertaines de leurs cellules de revêtement étaient parasitées (tig. 4). LA COCCIDIOSE DU MOUTON ET SON PARASITE 91. Les unes à peine déformées contenaient un parasit
. Archives de parasitologie. , par lexamen minutieux de nos coupes, suivre lemode de formation de ces masses parasitaires et nous convaincrede ce fait que leur point de départ résidait dans les cellulesépithéliales des glandes de Lieberkiihn. Bien que, par suite des altérations cadavériques, lépithéliumintestinal fut fortement endommagé, il nous fut facile cependantde constater que les culs-de-sac glandulaires étaient altérés et quecertaines de leurs cellules de revêtement étaient parasitées (tig. 4). LA COCCIDIOSE DU MOUTON ET SON PARASITE 91. Les unes à peine déformées contenaient un parasite jeune, ànoyau unique et à mince membrane. De taille moindre que lalargeur normale de la cellule, il était logé dans le plasma cellulaireentre le plateau et le noyau de son hôte. Ce parasite grossit, enmême temps que son noyau se multiplie et les résultats les plusnets de cette croissance sont, pour la cellule hôte, au nombre dedeux : 1° Atrophie et refoulement du noyau vers la profondeur de ^-Hv,. -**«.* *^** .• •n. Fig. 9. — Forme à navicelles. Les éléments naviculaires sont vus sous desincidences diverses, de face, de profil, de trois quarts, etc. x oOO. lélément anatomique, refoulement accompagné dune modificationde forme qui lui donne laspect dune calotte, coiffant exactementle parasite en contact avec lui. Les coupes le montrent en effetcomme un croissant étroitement appliqué contre le sporozoaire. 2° Lhypertrophie considérable de la cellule qui va jusquà dou-bler et tripler de volume, que cette hypertrophie soit due à uneaction mécanique seule, ou mieux à lassociation dune actionmécanique et dune irritation chimique résultant de lexpulsiondans le cytoplasme cellulaire, des déchets vitaux du parasite. 92 G. MOUSSU ET G. MAROTEL Il nest pas rare de rencontrer dans un même cul-de-sac glandu-laire, à côté de cellules épithéllales normales (fig. 4, n) des cellulesà peine déformées renfermant un jeune et petit parasi
Size: 2067px × 1209px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No
Keywords: ., bookcentury1900, bookdecade1900, bookpublisherparis, bookyear1902