. Le cabinet des fs, ou collection choisie des contes des fs, et autres contes merveilleux, orn de figures. . d vintles Joindre, « Voici encore un de nos frères, dit le mèmei» &c nous en verrons bientôt un quatrième. Nousj> étions trois, quand tues venu parmi nous.—O» princelTe ! ajouta-t-il, en parlant au crapaudij nouveau venu , où eft cet infortuné, la der-»5> nière vidime de la cruelle U/in ? j5 II va veniir , répondit la princeffe ; il fe te-3J noir dans le fable , au foleil, à demi alToupî*» Je lai réveillé : il vient. » En effet , le dernier craplud arriva au boutde quelques minut


. Le cabinet des fs, ou collection choisie des contes des fs, et autres contes merveilleux, orn de figures. . d vintles Joindre, « Voici encore un de nos frères, dit le mèmei» &c nous en verrons bientôt un quatrième. Nousj> étions trois, quand tues venu parmi nous.—O» princelTe ! ajouta-t-il, en parlant au crapaudij nouveau venu , où eft cet infortuné, la der-»5> nière vidime de la cruelle U/in ? j5 II va veniir , répondit la princeffe ; il fe te-3J noir dans le fable , au foleil, à demi alToupî*» Je lai réveillé : il vient. » En effet , le dernier craplud arriva au boutde quelques minutes. Alors , ils quittèrent lebuilTon du cadavre , pour en chercher un autre. « Nous pouvons nous arrêter ici , dit le pre-« mier à Mifnar, nous y lerons en sûreté : nous•>?> ny craindrons point la dent cruelle du fer-M peut j car nous fommes fous lombre odoriféf» ranre du cinnamone. Tome XXIX, t |58 Les Contïs « Votre précaution eft bonne , dit Mlfnar , Sc» nous vous en fommes obligés. Mais il meil tarde dapprendre lhiftoire de votre métamor-!» phofe, ». E N 1 E s. 3 59 CONTE DE MAHOUD. Je fuis fils dun joaillier de Dély , dit le cra-paud \ mon nom eft Mahoud. Mon père, prèsde terminer une vie induftrieufe & économe,me fie approcher de fon Ut, & me die : jj O moîi« fils! mes jours ont été à.ts jours de travail &:»> de peine. Le fuccès a couronné toutes mes35 enjcreprifes. Jai femé & tu peux recueillir :« jai amafifé & tu peux prodiguer : jai travaillé->?> ôc tu peux jouir du fruit de mes travaux. Cefl:« pour toi que je me fuis donné tant de ; Jai facrifié ma paix & ma tranquillité pour>?> te mettre dans labondance. Je meurs, sûr>» que mon cher Mahoud néprouvera jamais laS) gène & les misères de la pauvreté. Heureux»j les pères fages ôc prévoyans qui voyent la?>?> mort en fourianr, comme moi, parce quils?»> laiffent après eux des enfans aflez ric


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