Oeuvres . nfufion ta rage raniméeMenace le Seigneur dune plus forte armée ;Tu viens : mais il tarrête ; Se Ces coups plus cer-tainsTe renverfent toi-même avec tous tes corps neft bien-tot plus quune honteufc plaie ;Tes amis, tes flateurs, tout fuit, & tout Dieu jufie condamne, en terminant ton cœur le plus fuperbe à la plus vile reconnoiffant que tu devois le cefTe? de braver ; tu ne fçais que te plaindre ;Tu lui demandes grâce ; & prêt à ladorer ,Tu ne veux plus de jours que pour tout réparer?Mais ton faux repentir à fes yeux eft un crim
Oeuvres . nfufion ta rage raniméeMenace le Seigneur dune plus forte armée ;Tu viens : mais il tarrête ; Se Ces coups plus cer-tainsTe renverfent toi-même avec tous tes corps neft bien-tot plus quune honteufc plaie ;Tes amis, tes flateurs, tout fuit, & tout Dieu jufie condamne, en terminant ton cœur le plus fuperbe à la plus vile reconnoiffant que tu devois le cefTe? de braver ; tu ne fçais que te plaindre ;Tu lui demandes grâce ; & prêt à ladorer ,Tu ne veux plus de jours que pour tout réparer?Mais ton faux repentir à fes yeux eft un crime,.Il ne técoute plus & tu meurs fa Tiran , voilà ton voix te le révèle ; & tu peux men punir fAlais, Cl de ton couroux je ne deviens h. proie ^Je mourrai, malgré toi, de lexcès de ma joie, A N T 1 O C H U Ciel ! Quai-je entendu ! Quel effroi ma ttoxh blé !Je doute fi ceft elle, ou Dieu qui ma parlé. Fin du cinquième & dçrnier ABe». t- ^^^ M \u. ^^.M SECOND DISCOURS A roccafwn de la Tragédie DE ROMULUS. Omme on ma fait lhonneur decenfurer Romulus , je diraidabord un mot de ces Criti-ques quattire dordinaire aux Tragédies le fuccès quelles ont au Théâtre. I Lufa^e des Critiques eft ancien ; & Des CïÎ4depuis le Cid dont le Cardinal de Riche- t^^^^es.; ïieu engagea lAcadémie Françoife à re-: lever les défauts, il a rarement difconti-, nué. LAbbé Daubignac ne les épargnoit! pas au grand Corneille. Il y en a eu furI prefque toutes les Tragédies de Racine ;! & qui 5 tant bonnes que mauvaifes, font! toutes tombées dans loubli. Les Ouvra-ges critiqués durent, ôc leur réputation ï3<5 Discours sur la Tragvsaffermit & croît tous les jours, parcequun mérite dominant en couvre les dé-fauts qui ne sapperçoivent gueres quequand on les cherche ; & on ne les cher-choit alors que par envie. Les Critiquesau contraire difparoiflent bien vite &fans retour, ou faute daflez de folidit
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