. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. CLASSIFICATION DES FOUGÈRES DE FRANCE. 315 Ce mode d'union rappelle celui que l'on trouve chez certains Asplenium ; toutefois, chez ces derniers, le contact des deux parties ligneuses du pétiole s'effectue plus loin de leurs extré- mités inférieures que chez le C. fragilis. D'ailleurs, M. Par- mentier attribue au genre Cystopteris des affinités avec le genre Asplenium, parce qu'il a découvert entre le C. fragilis et l'A. Triehomanes un hybride, qu'il a appelé Cystopteris Blindi, et qui, au point de vue anatomique comme au point de vue morphologique


. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. CLASSIFICATION DES FOUGÈRES DE FRANCE. 315 Ce mode d'union rappelle celui que l'on trouve chez certains Asplenium ; toutefois, chez ces derniers, le contact des deux parties ligneuses du pétiole s'effectue plus loin de leurs extré- mités inférieures que chez le C. fragilis. D'ailleurs, M. Par- mentier attribue au genre Cystopteris des affinités avec le genre Asplenium, parce qu'il a découvert entre le C. fragilis et l'A. Triehomanes un hybride, qu'il a appelé Cystopteris Blindi, et qui, au point de vue anatomique comme au point de vue morphologique, possède des caractères intermédiaires entre ceux de ses deux parents, tout en se rapprochant davan- tage de l'A. Triehomanes que du C. fragilis (1). Quoi qu'il en soit, le C. fragilis diffère profondément des Asplenium, par la structure de sa racine. Le C. montana se rapproche beaucoup du C. fragilis, au point de vue anatomique. Toutefois, l'assise sous-épiblémique de sa racine ne possède pas d'épaississements enU. Son pétiole est organisé comme celui du C. fragilis. D'ailleurs, M. Parmentier considère le C. montana comme une variété du C. fragilis, au même titre que le C. alpina (2). Dans la racine du C. bulbifera, je n'ai pas trouvé non plus d'épaississements en U dans l'assise sous- épiblémique. Le pétiole du C. bulbifera possède deux faisceaux, dont la partie vasculaire a une forme d' « hippocampe » très nette (fig. 45). L'extrémité inérieure def cet « hippocampe » est assez réduite, mais elle est bien mieux développée que chez le Phegopteris calcarea, par exemple, et elle se recourbe du côté interne, presque à angle droit ; elle est constituée par des vaisseaux qui sont bien plus petits que ceux de la région médiane ; celle-ci est renflée en son milieu, où elle possède deux ou trois épaisseurs de vaisseaux; les plus 0,1. Fig. 45. — Un des fais- ceaux ptliolaires du Cystopteris bulbifera (coupe transversale). (1) Parment


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