L'illustration : journal universel . is, et toutes viennent, sou-mises, se ranger aux pieds du législa-teur qui a deviné leurs affinités, rappro-i liant celles qui sont unies par des rap-ports intimes, mais inaperçus des yeuxdu vulgaire, et éloignant lune de lautrerelies dont la ressemblance trompeusenest quapparente el superficielle. Lesarbres qui ombragent son large Irontsemblent lentourer dune eouronnequi, reverdissant Ions les ans, sera im-mortelle comme la gloire de celui qui lesa plantés pour laisser à la postérité unlivre vivant où lon peut lire sa penséeéi rite en caractères plus vivan
L'illustration : journal universel . is, et toutes viennent, sou-mises, se ranger aux pieds du législa-teur qui a deviné leurs affinités, rappro-i liant celles qui sont unies par des rap-ports intimes, mais inaperçus des yeuxdu vulgaire, et éloignant lune de lautrerelies dont la ressemblance trompeusenest quapparente el superficielle. Lesarbres qui ombragent son large Irontsemblent lentourer dune eouronnequi, reverdissant Ions les ans, sera im-mortelle comme la gloire de celui qui lesa plantés pour laisser à la postérité unlivre vivant où lon peut lire sa penséeéi rite en caractères plus vivants queceux des livres OU la pensée se traduitpar des signes, mais ne se peint pointaux yeux. Plus heureux que Bernard deJussieu qui, lui aussi, avait écrit sa mé-thode dans le jardin de Trianon, de Can-dolle est sûr que son jardin ne sera pasditruit, car il ne fait peint parti: duparc dun château royal, et il resterasous la sauvegarde de la tilé qui sen-orgueillit davoir donné le jour a sonfondateur. On ^Inauguration du buste de M. de Candolle.) LILLUSTRATION, JOURNAL UNIVERSEL. 421 liée Baignatleg. La chaîne de rochers quihorde lu Méditerranée depuisMarseille jusquà Hyères pré-sente, à chaque lias, à lartistequi lexplore, de ravissantesperspectives. Létincelante ari-dité des cotes de Cassis et delàCiotat; les jeunes pinèdes quijalonnent le liane durapSieier;les vertes treilles qui mûris-sent le vin de Malgue, sous laprotection de leur formidableparrain; les falaises de Sainte-Marguerite dont les couches desilex surplombent sur la mer;les îles de Porqueiplles el duLevant, nonchalamment cou-chées dans la mer, comme îlesodalisques au bain, enfin lesHespérides dil; ores, mi les pal-miers atteignent des propor-tions orientales et que, pourgage de son éternelle allianceavec la France, le soleil nousdonne chaque été comme unecorbeille de noces; tout cetheureux assemblage de grâceet de majesté est un foyer din-épuisables inspirati
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