Causeries . que M. Ponsard professe pourRacine, quil traite de goitreux. A ces cau-ses, M. Ponsard a tort de malmenerMademoiselle Araldi : ils sont dignes dese comprendre. La Presse a fait un coup détat. Ellesupprime, à partir du 1 ^ Janvier, toutesles annonces intermédiaires entre lannonce-affiche, dont elle ne veut plus, et lannonceanglaise, dont le public ne veut pas. Cettefois M. de Girardin se trompe tout-à-fait,et la petite perfidie que cache cette révolu-tion sera déjouée par la force des choses. Pendant que la grande presse prédit le 87 règne de Duveyrier et le consulat de é de Ba


Causeries . que M. Ponsard professe pourRacine, quil traite de goitreux. A ces cau-ses, M. Ponsard a tort de malmenerMademoiselle Araldi : ils sont dignes dese comprendre. La Presse a fait un coup détat. Ellesupprime, à partir du 1 ^ Janvier, toutesles annonces intermédiaires entre lannonce-affiche, dont elle ne veut plus, et lannonceanglaise, dont le public ne veut pas. Cettefois M. de Girardin se trompe tout-à-fait,et la petite perfidie que cache cette révolu-tion sera déjouée par la force des choses. Pendant que la grande presse prédit le 87 règne de Duveyrier et le consulat de é de Baumeville, lapôtre Jean Tournetcontinue à préparer lavènement de Vou-rier. Le fougueux Journet avait déjà publiéles Cris et Soupirs, le Cri suprême, leCri dindignation ; il vient de continuer lasérie par un Cri de délivrance, ce quifait supposer que nous allons être délivrésde ses Cris. Les eaux dHombourg ont reparu à laquatrième page des journaux roulette a la vie 6 Décembre 1846- O bienheureux carnaval ! ton règnearrive. Voici Musard qui va faire hurlertous ses Sax ! Mabile sempare des Variété jeune Artus prépare son galoubet ; 90 Pilauds, Marx et les autres embauchent desclarinettes à prix dor ; le cuivre devientplus cher que les billets de banque. Ilsagit denlever à trombonne tendu quinzeou vingt mille chorégraphes dont un seulvaut quatre Petipa et dix-huit Coralli. Vous croyez que les inondations, larareté du travail et la cherté du pain vontempêcher Paris de danser comme de cou-tume ? Allons donc ! La colonne Ven-dôme, perdant léquilibre, se renverseraitsur les Tuileries, les Tuileries sur le Lou-vre, le Louvre sur Saint-Germain lAuxer-rois, et tous ces monuments écroulés écra-seraient vingt cinq mille hommes, que lesélèves de linstitution Chicard exécuteraientsans sourciller leur thème de chorégraphievoluptueuse et leur version de mazurka. A la vérité, les entrepreneurs des balsde rOpéra et les direc


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