Le Monde moderne . nementsanglais ». Il semble que ces préoccupations naientjamais été aussi vives que depuis une année. Enjuillet dernier, sir James Winter. premier ministrede Terre-Neuve, vint en mission spéciale à Lon-dres. Les pêcheries françaises étaient lobjet delambassade : n Nous désirons, déclara sir dénonciation des traités. ?> A la suite de cettedémarche, une commission denquête fut envoyéedans lîle. M. Chamberlain, le ministre anglais descolonies, devait connaître ses conclusions lorsque,le 15 novembre, il sexprimait ainsi: «Terre-Neuvesouffre un dommage considérable d
Le Monde moderne . nementsanglais ». Il semble que ces préoccupations naientjamais été aussi vives que depuis une année. Enjuillet dernier, sir James Winter. premier ministrede Terre-Neuve, vint en mission spéciale à Lon-dres. Les pêcheries françaises étaient lobjet delambassade : n Nous désirons, déclara sir dénonciation des traités. ?> A la suite de cettedémarche, une commission denquête fut envoyéedans lîle. M. Chamberlain, le ministre anglais descolonies, devait connaître ses conclusions lorsque,le 15 novembre, il sexprimait ainsi: «Terre-Neuvesouffre un dommage considérable de ce que jes- <Î6 li V\:N i;M !?:nts <; i:m; it aiii iy ues (iiiie tire une intervention sans avantages pour laliancc et exercée au diStriment sérieux de lacolonie. Enfin, le 18 janvier 1S99, le ministredvclarait sans ambages : ? Deux questions impor-tantes restent à réglei- : celle de Madagascar etcelle de Terre-Neuve. •? .\insi tiDS droits sur la cote Ivrre-neuviennc sont. N 0 .s INTÉRÊTS A TERRE-NEUVELE F IC E N n H S H 0 U E — S A I X T - P 1 E R R E ET -M 1 y D E I A nouveau discutés; déjà, peut-itiv. sont-ils lobjetdollicielles négociations. (»>uels sont précisémentces droits? et quelle est pour nous leur valeur? problème a deuv pailics : Saint-Pierre, lelivnch Sliore. .\ Terre-Neuve, la piclie la plus importante sefait sur les lîancs du Sud : lîanipiercau. Uancs deMisaine, de Sainl-lierre, (Irand liane, etc. I,cilroil de tous à cette péclu. sur îles bancs situésau large, est incontesté. Mais de ce droit nos pé-cheurs ne peuvent user elTeeliveuient que sils onlà proximité un poil dap|)rovisionnement et derefuge : cest le rôle de notre petite colonie deSainl-lierre et Miquelon, la dernière leliquc denotre empire canailien. I,ni-smie, en , au traité dItreelit, nous per-ilinies , en I76;t, au traité de Paris,nous perdîmes le Canada, les dcuv ilolsnous furent laissés conunc asile pour nos pê
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