Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . allèguent, que nous ven-dons les Offices,& obfeques que nous faifons pour les tref- .palTez, Et faifons pris contreles anciens Canons. Aufli de M-^-^védre lafe
Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . allèguent, que nous ven-dons les Offices,& obfeques que nous faifons pour les tref- .palTez, Et faifons pris contreles anciens Canons. Aufli de M-^-^védre lafepulture,fçauoir eft,la terre en laquelle on eft enfe Canon dt*uely,eft prohibé aux Canons, Q^dam poffcjuam in Ecdefîx- ^* « ^u_/? on faid payer pour eftre enfeuely en tel lieu plus Cano/r< pour auoir vne telle croix, par le canon, f/*««^«Jiidiuunuide Smonia, auxdccretales,Ephron qui vendit à ^3 î*^*Abraham le champ de la duple fpelunque, pour en faire fe-pulture,pecha,à caufe que pour raifon de la fepulture, qui ^^^^*^ *4«cO: choie fpintuelle,il la vendit plus que la terre ne qui eft donné gratuitement,fans exiger, ou dvne cou-ftumehonnefte receue & approuuée de long temps onle pcucpré quâd on a dequoyviure,feroit bône prendre rien daucune chofe fpiiituelle, mais faire fim-plemcnt pour lamour de Dieu,& chajité que nous dcuoasanoftreprochaïu. OOo. OEVVRE9 MORALES Combien eft à epmer IhontKHrjt^ue Dieu a fromis a tcmceuxqtii^ hatadleront vtrdement, C H A P, 16, L fe recite de Themiftocles, quaprès auoîrvaincu & chafTé les Perfes de la Grece,com-me il encroit au théâtre dAthenes,& vcu lepeuple deftourncr fes yeux des ioueurs , &les letter fur luy auec grande admirationde fa vertUjComme lon pouuoit apperce-uoir & iuger par leur contenance , il dit à fes amys,Qujlaucic à celle heure là rcceu le loyer & falaire de tous feslabeurs. Or fi ce grand perfonnageeftimoit tant vn hon-neur vain, comn^e celu
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