. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. RECHERCHES SUR LES MED1MLLA DE MADAGASCAR 123 L'écorce et la moelle sont remplies d'amidon. Dès le cinquième entre-nœud et jusqu'à la base des rameaux étudiés, qui mesure 4 millimètres de diamètre, la tige est arron- die (, II), mais conserve à peu près les mêmes caractères que plus haut. Le liège (s) est devenu plus épais, et a ses assises périphériques sclérifîées. L'écorce (e), toujours amylifère, se termine par un endoderme cloisonné radialement, mais encore caractérisé par ses cadres subéiïsés. L'anneau libéro-ligneux. Fig. 23. — Coupes


. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. RECHERCHES SUR LES MED1MLLA DE MADAGASCAR 123 L'écorce et la moelle sont remplies d'amidon. Dès le cinquième entre-nœud et jusqu'à la base des rameaux étudiés, qui mesure 4 millimètres de diamètre, la tige est arron- die (, II), mais conserve à peu près les mêmes caractères que plus haut. Le liège (s) est devenu plus épais, et a ses assises périphériques sclérifîées. L'écorce (e), toujours amylifère, se termine par un endoderme cloisonné radialement, mais encore caractérisé par ses cadres subéiïsés. L'anneau libéro-ligneux. Fig. 23. — Coupes schématiques de la tige de M. micrantha. — I, entre-nœud supé- rieur : e, épiderme ; s, liège; e, écorce ; l, liber: b, bois; fp, faisceau ligneux pri- maire auquel correspond une masse saillante de la zone criblée périmédullaire ; m, faisceau cribro-vasculaire de la moelle. — II, entre-nœud inférieur : les lettres ont même signification que précédemment. s'est beaucoup épaissi,* et le bois secondaire (b) renferme un grand nombre de ces fibres à revêtement cellulosique interne déjà signalées précédemment. La moelle est très réduite, parenchymateuse, toujours remplie d'amidon, et offre cons- tamment vers son centre un faisceau cribro-vasculaire à sec- tion anguleuse ou arrondie. Le M. micrantha, qui conserve ainsi son faisceau médullaire dans tous les entre-nœuds et en dépit de la réduction de la moelle, peut donc être considéré comme une espèce essentiel- lement myélodesme. Il en est tout autrement des deux autres espèces que nous lui comparons à d'autres égards et qui sont absolument adesmes. Le M. pendens, provenant d'une altitude de 700 mètres, offre en effet, dans ses entre-nœuds supérieurs, deux larges sillons qui, sur les sections transversales, apparaissent comme des dépressions latérales et opposées (fig. 24, I). La structure de ces extrémités. Please note that these images are extracted fro


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