Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . le-mentlesCerifeSjles Prunes,les Pefches,les Raifins,& tougfruicts que lay aufTî efprouué au Verjus. Maisle meilleur & le plus fouuerain de tous eft
Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . le-mentlesCerifeSjles Prunes,les Pefches,les Raifins,& tougfruicts que lay aufTî efprouué au Verjus. Maisle meilleur & le plus fouuerain de tous eft, fi vouî metteztoute forte defruids arrangez par iicis dans vn pot ,&layant bien couuert de foncouuercle, & tellement enduit,de peige,quil ny puilfe entrer ny air,ny eau,vous îe dcual-lez au fond de leau dvn puits : En manière quau boutdela vous les trouuerez aufli frais, que quâd les y iucz :detreft)onne faueur. Car pourcc quils nont point dar^auffi ne fe peuuentils corrompre : a raifon cucihumid -^sfeule eft caufe , que toutes chofes font fubiettesà putr ra-<ftion,laquelle eftant oftec,&: en fon lieu furucnaiu vne fic-ciré,mal-aifcment f engendre corruption. £t ainii les Mer-lus , que les flamens appellent Stocuu ^ fepeuutne garderuelques annees,côme auiTi le Bifcuit, qui iamaii ne moi-it,par ce que toute lhumidité en eft chaleur donc cuit T lu. LIVRE SEPTIEME. -^35- & la froideur vehcmens , pource cju également ils engen-drent vue qualité feiche , earantifientles corps de Je là comprenez,cToù vient cjuen hyucr,lors quilgele à tout rompre, à la moindre cheute ou cntorfe quonfacpjvoîonticrs on fe rompt la iambe. Car la feicherefle delair lors feroidit,& deui-ne fragile: où en temps humide ildeuient mol, ployable , & obeilfanr. Ce que mefmesnousapperccuons es chandelles de cire,ou de fuif. £uti Us hefiei ont Jlnùment des dangers tmminens,C H A p. 55>. ???>5^^SPS Eft grande honte à r
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