. Bulletin des sciences. Société philomathique de Paris; Science. ( i52 ) différence de marche. Les variations de cette différence ne pourront donc pas produire ces alternatives d'éclat et d'obscurité qu'on remarque dans la lumière ordinaire ou les rayons polarisés suivant des directions paral- lèles. On voit avec quelle facilité notre hypothèse explique la première loi de l'interférence des rayons polarisés; et cela devait être, puisque c'est de cette loi même que nous l'avons déduite. Lorsque les faisceaux lumineux qui interfèrent ont leurs plans de pola- larisation parallÃ


. Bulletin des sciences. Société philomathique de Paris; Science. ( i52 ) différence de marche. Les variations de cette différence ne pourront donc pas produire ces alternatives d'éclat et d'obscurité qu'on remarque dans la lumière ordinaire ou les rayons polarisés suivant des directions paral- lèles. On voit avec quelle facilité notre hypothèse explique la première loi de l'interférence des rayons polarisés; et cela devait être, puisque c'est de cette loi même que nous l'avons déduite. Lorsque les faisceaux lumineux qui interfèrent ont leurs plans de pola- larisation parallèles, leurs mouvements vibratoires ont la même direction, et, en conséquence, s'ajoutent tout le long des rayons, quand la différence de marche est nulle ou égale à un nombre pair de demi-ondulations, et se retranchent l'un de l'autre quand elle en contient un nombre impair. En général, pour avoir dans ce cas l'intensité de la lumière résultant du concours des divers systèmes d'ondes, on pourra employer les formules déjà citées de mon Mémoire sur la diffraction, qui ont été calculées dans l'hypothèse que les vibrations des rayons interférents s'exécutaient suivant une direction commune. J'arrive maintenant au troisième principe de l'interférence des rayons polarisés. Lorsque deux parties d'un faisceau lumineux qui avaient d'a- bord même plan de polarisation PP', reçoivent une polarisation nouvelle dans deux plans différents 00' et EE'I et se trouvent ensuite ramenés à un plan commun de polarisation SS' ou Tï', leur accord ou leur discordance répondent précisément à la différence des chemins parcou- rus , quand les deux plans de polarisation OC et E'C partis de la direction primitive CP, après s'être écartés l'un de l'autre, se rapprochent ensuite par un mouvement contraire pour se réunir en CS; mais lorsque les deux plans CD et CE


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