. La comédie humaine. sérablement en se livrantkdes excès de tous les genres. Vous comprenez? Le jourde son départ, madame la comtesse avait quitté la GrandeBretèche et lavait démeublée. Quelques personnes pré-tendent même quelle a brûlé les meubles, les tapisseries,enfin toutes les choses généralement quelconques quigarnissaient les lieux présentement loués par ledit (Tiens, quest-ce que je dis donc? Pardon, je croyaisdicter un DajI.) Quelle les brûla, reprit-il, dans la prairiede Merret. Etes-vous allé à Merret, monsieur? Non, dit-ilen faisant lui-même ma réponse. Ah ! cest un fort b


. La comédie humaine. sérablement en se livrantkdes excès de tous les genres. Vous comprenez? Le jourde son départ, madame la comtesse avait quitté la GrandeBretèche et lavait démeublée. Quelques personnes pré-tendent même quelle a brûlé les meubles, les tapisseries,enfin toutes les choses généralement quelconques quigarnissaient les lieux présentement loués par ledit (Tiens, quest-ce que je dis donc? Pardon, je croyaisdicter un DajI.) Quelle les brûla, reprit-il, dans la prairiede Merret. Etes-vous allé à Merret, monsieur? Non, dit-ilen faisant lui-même ma réponse. Ah ! cest un fort bel en-droit! Depuis trois mois environ, dit-il en continuantaprès un petit hochement de tête, monsieur le comte etmadame la comtesse avaient vécu singulièrement; ils nerecevaient plus personne, madame habitait le rez-de-chaussée, et monsieur le premier étage. Quand madamela comtesse resta seule, elle ne se montra plus quà lé tard, chez elle à son château, elle refusa de voir les. 4-1 4 SCÈNES DE LA VIE PRIVEE. amis et amies qui vinrent lui faire des visites. Elle étaitdéjà très-changée au moment où elle quitta la GrandeBretèche pour aller à Merret. Cette chère femme-là... (jedis chère, parce que ce diamant me vient delle, je ne laivue, dailleurs, quune seule fois!) Donc, cette bonnedame était très-malade; elle avait sans doute désespéré desa santé, car elle est morte sans vouloir appeler de méde-cins; aussi, beaucoup de nos dames ont-elles pensé quellene jouissait pas de toute sa tête. Monsieur, ma curiositéfut donc singulièrement excitée en apprenant que ma-dame de Merret avait besoin de mon ministère. Je nétaispas le seul qui sintéressât à cette histoire. Le soir même,quoiquil fût tard, toute la ville sut que jallais à femme de chambre répondit assez vaguement auxquestions que je lui fis en chemin; néanmoins, elle medit que sa maîtresse avait été administrée par le curé deMerret pendant


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