La Lecture . ui, le Chat noir, im-mortalisé par laffiche de Manet. Le Chat noir second du nom,(|iii a ses papiers et ses titres de noblesse, cai- une médaille de labibliothèque porte en enseigne autour dune tête de chat cesmots patriotiques: Chat noir premier, né en 1725. Certainement!Eurêka! Vice le Chat noir! Ce sera dune jolie sonorité, duneprononciation facile. Quelle superbe tache comme silhouette !.le la mettrai partout dans ina taverne, cette couleur diabo-li(iu(. Les réflexions qui sui\ iniil ne lurf/iit Ioniques. Bientôt le LAUBERGE DU CHAT NOIR 227 nouveau vocable adopté futplac
La Lecture . ui, le Chat noir, im-mortalisé par laffiche de Manet. Le Chat noir second du nom,(|iii a ses papiers et ses titres de noblesse, cai- une médaille de labibliothèque porte en enseigne autour dune tête de chat cesmots patriotiques: Chat noir premier, né en 1725. Certainement!Eurêka! Vice le Chat noir! Ce sera dune jolie sonorité, duneprononciation facile. Quelle superbe tache comme silhouette !.le la mettrai partout dans ina taverne, cette couleur diabo-li(iu(. Les réflexions qui sui\ iniil ne lurf/iit Ioniques. Bientôt le LAUBERGE DU CHAT NOIR 227 nouveau vocable adopté futplacardé, arrosé par des fêtesmémorables. Cest ainsi quen lan degrâce 1881, naquit, à Paris,un cabaret modeste qui devaitrévolutionner lart, comme di-saient les roman-tiques. Mais, avant dedécrire laubergecomme elle le mé-rite , disons quel-ques mots de lau-bergiste qui, des-tiné à devenir lundes amuseurs deParis, sut si bienattirer chez lui lafoule par sa naturefougueuse et [)ri-mesautiè Raoul Ponchon. Un peu dhistoin^ réirospective. llodolphe Salis arrivait deChatellerault à l*aris en ls72, et non vers iS7U connue on sest])lu à le répéter. Sept ans de Paris en plus ne sont ]);ts une ([iian-tité nég]igeal)le. Il était alors vagucinciit peintre religieux, pour le compte dunemaison de la rue de Vaugirard et faisait souvent des chemins decioix à huit francs la toile de quinze, pour orner les é>;lises desvillages les plus lointains et les plus inconnus. Voici une joli(^ anecdote sur ces débuts raji|)elant Murger, ([ui>(labriel Salis, frère de Kodol|)lie et non moins eahareliei-, ;iconl(o réccnuncnt à M. Adolphe Husson. « liodolphe avait euihauclw- uni deini-douzaine de rajiius à«pii il assurait le vivre et le eouvei-( et (pu e\(cu(aieut à la grossedes tètes de saint .Joseph. l,i clière était maiirre, ils vr-<l:imai(mt un suppl<-m(;nl, et lorsque Salis lenuait loreillo à leurplainte, ils prilaicuit à saint Joseph une
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