. Bulletin de la Société philomathique de Paris. Société philomathique de Paris; Science. 16 CH. GRAVIER bourgeons, des tentacules spéciaux ou des parasites. La première ma- nière de voir lui paraît être la plus probable pour les raisons sui- vantes : 1° Les mouvements de ces prolongements sont très réellement indé- pendants de ceux du corps prHncipal. Il en est ainsi chez la plupart des Annélides polychètes, non seule- ment, pour les appendices prostomiaux, mais aussi pour les cirres des parapodes. D'une manière générale, l'indépen- dance des mouvements d'un organe par rapp
. Bulletin de la Société philomathique de Paris. Société philomathique de Paris; Science. 16 CH. GRAVIER bourgeons, des tentacules spéciaux ou des parasites. La première ma- nière de voir lui paraît être la plus probable pour les raisons sui- vantes : 1° Les mouvements de ces prolongements sont très réellement indé- pendants de ceux du corps prHncipal. Il en est ainsi chez la plupart des Annélides polychètes, non seule- ment, pour les appendices prostomiaux, mais aussi pour les cirres des parapodes. D'une manière générale, l'indépen- dance des mouvements d'un organe par rapport à ceux du corps auquel il appartient n'implique en aucune façon l'indépendance du premier par rapport au second. 2° Les mouvements coordon- nés de ces parties une fois dé- tachées. L'auteur n'indique pas d'une manière explicite ce qu'il en- tend ici par mouvements coor-. FiG. 2. â Partie antérieure de l'animal, face Tentrale. Le grand lobe tentaculifère n'est pas représenté. donnés ; mais, précédemment, il note que « dé- tachés du support, les bourgeons se meuvent dans l'eau librement, en contournant leur" corps en différents sens, à la manière de certains ani- maux vermiformes ; les points oculaires sont dirigés en avant et en haut ^). M. L. Vaillant convient d'ailleurs que ce n'est pas la première fois qu'une partie d'un animal simulerait un animal vé ne pas sortir de l'ordre des Annélides polychètes, il suffît de rappeler ici que les branchies des Cirratuliens conservent leur vi- talité et exécutent des mouvements semblables à ceux dont il est ici question, longtemps après avoir été séparés de l'animal qui les possédait. Tout le monde sait qu'il en est de même pour les pattes des Faucheurs (Opilionides), pour la queue des Lézards, etc. Quant aux points oculiformes dont parle M. L. Vaillant et qui sont reprÃ
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